mots et maux

Etre sincère,  c’est déjà l’être avec soi-même  pour pouvoir l’être avec les autres.

C’est ne pas se voiler la face devant ses propres défauts et chercher à les dissimuler car de toute manière ils ressortiront, on peut chercher à les améliorer c’est certain mais il est rare de voir un méchant devenir un super gentil (ou vice-versa), un égoïste devenir un altruiste, un violent devenir un agneau.

C’est vrai qu’un agneau peut devenir violent si on le pousse à bout, et à ce moment cela peut devenir terrible pour la personne qui l’a ainsi transformé.

Nous avons tous un caractère plus ou moins forgé, des défauts et des qualités.

La vie ou quelqu’un se chargent un jour de les tempérer, pour les défauts c’est une excellente chose, pour les qualités, j’en suis moins sure …

Nous avons tous des personnes avec qui nous pouvons nous accorder, d’autres avec qui ça ne le fera pas, difficile au départ de savoir si ça doit fonctionner , mais si en plus on se cache derrière un masque de manière à ne pas dévoiler sa personnalité profonde ou un élément qu’on sait avoir son importance, les dés sont pipés d’avance et ça foire à tous les coups…   

Vous me direz que certains trichent consciemment par rapport à d’autres, leur mentent sur des faits importants, ils y gagnent quoi ? Quelques moments de triomphe, mais ils finissent par se retrouver seuls et souvent malheureux et c’est finalement tout ce qu’ils ont gagné, mais ils ne le reconnaitront peut être jamais, car ils ne sont peut être même pas sincères avec eux-mêmes…. 

          

Récemment, alors que je venais de lui dire que j’avais décidé de tourner la page et aller de l’avant, une des femmes avec qui je discute m’a dit que je m’épanchais longtemps par écrit et ou en discutant avec certains, je lui ai répondu qu’il fallait un temps variable pour éliminer ce qui est indigeste au propre et au figuré, tout dépend si c’est énormément, moyennement ou faiblement indigeste.

 Avez-vous déjà vu quelqu’un qui a une indigestion se remettre à manger alors qu’il est près de vomir ? moi pas … 

Lorsque je suis mal, il m’arrive d’aller sur le site lire les récits et je reçois des messages de personnes avec qui j’ai déjà dialogué ou pas, même si je suis mal, je reste polie  et  si on me demande comment je vais, je ne vais pas mentir en disant que tout va bien, je dis en général que je n’ai pas trop envie de discuter et souvent les personnes s’éclipsent, mais c’est vrai que pour peu qu’on soit gentil et insiste vraiment, si j’ai un trop plein d’amertume, je vais parler de ce qui m’a blessée, sans donner de détail ou de pseudo.

Alors oui, je peux m’épancher, surtout si j’ai vraiment souffert, mais c’est surtout dans mes textes et poèmes que je le fais et progressivement le venin qu’on m’a instillé s’évacue.

Je suis ainsi entière dans mes joies comme dans mes peines, je ne donne jamais de détails triviaux, mais j’exprime mes souffrances ou mes plaisirs, et je canalise ainsi mes trop plein de bon ou de mauvais, c’est ainsi que je fonctionne, plutôt que tout intérioriser et devenir complètement acariâtre, on prend des coups dans sa vie, privée ou publique, chacun réagit à sa manière, je suis ainsi peut-être hypersensible, mais c’est moi, tout simplement…..

On est toujours responsable de ses actes.....

Si l’on fait quelque chose, c’est qu’on en a pris la décision, c’est certain.

Au moment où l’on agit on le fait de soi-même, c’est certain.

Avant de prendre sa décision, on a tous les éléments pour la prendre, est-ce toujours bien certain ?

Lorsqu’on agit on a son libre arbitre, est-ce toujours bien certain ?

Une décision peut différer en fonction des éléments qu’on a, on peut avoir envie de quelque chose et on ne passe pas à l’acte simplement par loyauté vis-à-vis de quelqu’un ou tout simplement par pure honnêteté.

Si les dés sont pipés d’avance, notre décision ne sera pas forcément celle qu’on aurait prise autrement, on va peut-être même aller à l’encontre de ses propres principes.

« Comme on fait son lit on se couche », oui, mais quelquefois, on n’a aucune aide ou d’autres fois, il y a une main qui n’est pas la votre qui tire les draps et votre lit peut devenir un lit en portefeuille.