Samedi 25 juillet
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22:04
Posté le 25/04/2009 à 12:00 par motsetmaux
Depuis longtemps
On l’appelait Panpan
Le temps passait
Et plus il se disait
Moi j’aimerais bien
Qu’on m’appelle Pinpin
Ainsi fut dit
A l’orée d’une nuit
Notre lapin
Devint Maître Pinpin
Toute sa vie
La plupart de ses nuits
Maître Pinpin joua
Puis tendresse il donna
Parfois très dur
Mais jamais de torture
Veillant de près
Celle qu’il dominait
Parfois blessant
Mais aussi bienveillant
Et sa soumise
A lui s’était remise
A son écoute
Il lui traçait sa route
Puis un beau jour
Un appel au secours
Il dut faire face
Et voir ce qui se passe
Alors Pinpin devint Pinpon
Car en son cœur il était bon
Et que jamais il n’eût voulu
Qu’un moindre risque soit couru
Alors il a fait de son mieux
Afin de défaire les nœuds
Pinpon éreinté fatigué
Va enfin pouvoir retrouver
Pinpin qui tranquille sommeillait
Et la douce qui l’attendait
Car sa tendre soumise
Lui est toujours acquise
Panpan, Pinpin, Pinpon
Peu importe son nom
Pour elle il est le Maître
Car il l’a fait renaître
Par Ludivine
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Samedi 25 juillet
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22:03
Posté le 25/04/2009 à 12:00 par motsetmaux
C’est une femme
Mais si femelle
Et dans son âme
Elle est rebelle
Elle le nargue
Et le provoque
Sans faire de vagues
Mais elle se moque
Il fronce les sourcils
Son regard est dur
Elle lui sourit
D’un air si pur
Dominateur
Il la soulève
Sur son postérieur
Son bras se lève
Et les coups pleuvent
Sur ses deux lunes
Marques seront la preuve
De ses lacunes
Comme elle commente
Il frappe plus fort
Mais ça la tente
Elle en veut encore
Fesses rougies
Par ces assauts
La main agit
Pour qu’elles aient chaud
Et la tempête
Qui se déchaine
Par moment s’arrête
Puis reprend sans peine
Caresses et volée
C’était son espoir
Il les a données
Elle a su recevoir
Les coups s’adoucissent
Bientôt elle sent
Ses mains qui la pétrissent
Il était grand temps
Il la délivre
Pour mieux la reprendre
Et de son corps ivre
Elle lui fait offrande
La rebelle n’est plus
Rien qu’une femme
Elle l’avait voulu
De toute son âme
Par Ludivine
-
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Samedi 25 juillet
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21:59
Posté le 02/05/2009 à 12:00 par motsetmaux
Il y a plus de 20 ans maintenant entra dans ma vie un
compagnon tendre, joyeux, un peu fou mais fidèle, je l’ai gardé 10 ans avec moi .
C’était un croisé de setter et de labrador, avec la gentillesse du labrador et cette tête qui donne envie de fondre et l’allure du setter, mince, racé, tout superbe batard qu’il était.
Ce compagnon si présent pendant les 10 années qui suivirent, je le rencontrai un beau jour à Paris, chien perdu sans collier, il avait suivi les employés d’un cabinet d’assurance qui étaient en
train de déjeuner dans un café après que ceux-ci n’aient pu résister à son air de cabot mendiant qui sait y faire, et avaient partagé leur sandwich avec lui .
J’étais en train de remplir un contrat d’assurance quand la joyeuse bande débarqua, le toutou sur leurs talons.
L’un d’eux s’empressa de téléphoner à sa femme la suppliant de le laisser revenir avec ce compagnon un peu encombrant, il dut renoncer sous peine de divorce…..
Nous étions un 13 juillet, à cette période les abandons d’animaux sont fréquents, il ne portait ni collier, ni tatouage, évidemment l’homme l’avait vérifié avant d’appeler sa femme, cela devait
faire un long moment qu’il errait ainsi à voir comment il avait englouti la moitié de leurs sandwichs respectifs, c’est qu’il était gentiment persuasif le bougre quand il voulait quelque
chose...
J’étais là, à regarder ce chien qui malheureusement finirait dehors avec un long pont de fête nationale en prévision, personne ne pouvait le prendre, je réfléchissais à toute allure, j’avais un
chien, un cocker de 5 ans, Malik, un peu cabochard mais un gentil, il voulait toujours jouer avec les chiens qu’il rencontrait, il l’accepterait c’était certain .Mais est ce que mon sdf allait
supporter mon titi ?
Si on appelait la spa, il risquait fort de finir euthanasié, vu la période où l’on était, je ne pouvais accepter cela, j’allais le prendre, 2 mâles adultes ensembles ça risquait d’être chaud,
mais je vivais en pavillon, il y aurait certainement moyen de les mettre en présence peu à peu, de toute façon, là, il y avait urgence !!
Restait un détail d’importance à régler, obtenir l’accord de mon futur mari (qui est depuis longtemps devenu mon ex-mari), il devait passer me récupérer en voiture chez ma mère , une heure plus
tard , pour nous ramener au pavillon… Je l’appelai, lui aussi adorait les animaux mais de là à en accepter deux alors que certains aspects du caractère de Malik l’irritaient… !!
Mais ce que femme veut…. La réponse vint : «Si tu le veux, débrouille-toi pour l’amener chez ta mère ! »
J’annonçai la bonne nouvelle aux employés qui respirèrent car tout comme moi ils appréhendaient le sort de notre sdf, et ils s’activèrent pour lui confectionner avec une corde un superbe collier
laisse , et je descendis , contrat en poche avec mon nouveau compagnon qui conscient que son errance s’achevait venait frotter sa tête contre moi en me regardant avec des yeux de chien mort
d’amour .
Il me restait à trouver un taxi compatissant, c’était quand même un sacré bestiau mon nouveau copain, quand il se tenait debout ses pattes arrières, il arrivait à poser ses pattes avant sur mes
épaules, je fis signe à un taxi , qui me voyant en si bel équipage , me demanda : « il est propre ? », je lui avouai que je venais de le trouver, que je le pensais car il avait su se tenir chez
les assureurs … c’était un jour faste pour celui qui m’avait définitivement adoptée pour maîtresse , l’homme aimait les animaux , je lui promis en espérant y parvenir de maintenir le chien à mes
pieds , et nous embarquâmes , mon sdf couché par terre , la tête posée sur mes genoux , me regardant des ses yeux pleins de reconnaissance…
Et c’est ainsi que Titan entra dans ma vie, ou plutôt dans notre vie car il fut tout de suite adopté par la famille entière, mon mari, Malik .et moi-même.
Selon le vétérinaire il devait avoir entre 2 et 3 ans
Entre les 2 chiens ce ne fut finalement pas trop difficile, le nouveau venu était plutôt d’un naturel gentil, il avait été perdu une fois ça l’avait marqué, le portail pouvait être ouvert, il ne
se hasardait pas à quitter le jardin, et puis il était gâté, chacun des chiens avait son panier un petit pour Malik et un grand pour Titan.
Il était bichonné, câliné, aimé, nourri, il était heureux...
Il acceptait les caprices du petit qui sans vergogne s’installait dans le grand panier et mon Titan, résigné, plutôt que de chasser l’intrus, ce qu’il aurait pu faire aisément, allait se
recroqueviller dans le petit panier …
Il est vrai que mon têtu de Malik exagérait quelquefois , il lui arrivait de tellement enquiquiner le gros que celui-ci finissait par le remettre à sa place , mais les bagarres se passaient
toujours quand j’étais à proximité comme si tous les deux sentaient qu’ils avaient besoin de moi pour interrompre la bagarre avant qu’il n’y ait trop de grabuge … Et je dois dire que finalement
ils finirent par être vraiment comme des frangins qui se chamaillaient de temps en temps , surtout après que le petit tomba un jour malade, à partir de là, Titan le prit officiellement sous sa
protection, et au petit matin j’eus la surprise de les retrouver tous les 2 installés dans le grand panier, dormant dans les pattes l’un de l’autre, comme s’il avait voulu insuffler au petit
malade un peu de sa chaleur et de son énergie.
Après la guérison de Malik, le pli était pris, ils continuèrent à dormir ensemble dans le panier du grand.
Un jour, nous décidâmes de partir à la campagne dans le limousin, dans un gite loué par la famille.
Au bout de la petite route qui passait devant la maison, il y en avait une autre sur laquelle se situait une ferme.
Nous vivions la journée la porte ouverte, car il n’y avait pas grand passage, hormis un troupeau de vaches par moments, ou un paysan du coin, je surveillais bien un peu mes animaux mais Malik que
j’avais eu à 2 mois n’aimait pas être loin de moi et Titan , avec sa mémoire de chien perdu ne se serait jamais hasardé à quitter l’endroit où se trouvaient ses maîtres ….
Jamais…. Il ne faut jamais dire jamais …..Surtout quand une petite coquine pointe son nez !!
C’était dans l’après-midi, d’un seul coup je me rendis compte d’une absence, Titan avait disparu, nous le cherchâmes partout dans la maison, nous l’appelâmes…. Rien, Malik qui ne le quittait pas
était là , mais je ne parle pas assez bien le langage chien, j’eus beau lui demander : « tu sais où es Titan ?? » je n’eus pour toute réponse qu’un grand coup de langue sur le bout du nez ,de mon
Malikou dont le fouet (c’est ainsi qu’on appelle le petit bout de queue qu’on laisse aux cockers après la leur avoir coupée juste après la naissance) remuait de contentement d’avoir sa maitresse
pour lui tout seul.
Nous enfermâmes Malik à la maison (un chien disparu ça suffisait) et prîmes la voiture dans le but de faire le tour des petites routes avoisinantes en espérant que Titan avait bien pris la route
et n’était pas rentré dans les champs.
Je crevais de trouille, il faut dire que de loin avec ses beaux poils fauves on pouvait le confondre avec un renard et les paysans ne sont pas tendres pour qui s’en prend à leurs volailles !!
Et nous roulions doucement toutes fenêtres ouvertes en criant sans arrêt : « Titan !! »
Aucun chien à l’horizon, ça ne lui ressemblait pas, je m’imaginais le pire.
Nous nous arrêtâmes à la ferme du bas, dans la cour, il y avait un paysan, assis sur un tabouret, un petit chien à ses pieds.
Je lui demandai s’il n’avait pas vu un grand chien roux et c’est alors qu’il me répondit, en s’esclaffant, avec un accent du terroir très marqué : « Ah c’est le chien, que j’ai vu tout à
l’heure…..
Vous voyez ce corniaud là, et bien d’habitude il est avec sa copine, votre chien lui a foutu une rouste, et est parti avec sa belle dans le petit bois ».
Ainsi donc mon Titan n’avait fait que suivre l’appel de ses hormones, il avait conquis ses galons de maître en évinçant son adversaire, pour finir par aller se soulager de ses tensions internes
avec l’objet de ses désirs.
Nous repartîmes donc un peu rassurés afin de nous rapprocher le plus près de ce petit bois , et cette fois-ci , lorsque nous criâmes son nom, notre galant répondit , il sortit du bois tout
gaillard l’air fier comme Artaban, suivi de sa conquête, mais en s’approchant de nous c’était très net qu’il perdait nettement de sa superbe .Il avait les pattes boueuses jusqu’au ventre, pas
question de le faire remonter ainsi dans la voiture.
Mon mari me passa le volant puis descendit, prit le chien par son collier et me dit de retourner à la maison afin de préparer de quoi laver Titan,(je précise que ce chien détestait l’eau) et il
ramena à pieds notre Roméo un peu piteux toujours flanqué de sa belle en lui faisant sentir à la dureté de sa main qu’il n’était vraiment pas content. .
Quand ils arrivèrent devant la maison je les attendais sur le perron, devant moi j’avais posé 2 seaux remplis d’eau, et je dis à mon garnement qui freinait des 4 pattes à la vue des seaux, en me
retenant pour ne pas éclater de rire : « maintenant que t’as trempé ton biscuit, c’est le tour de tes pattes, mon coco »
Le plus drôle dans l’histoire , c’est que de ce jour jusqu’à celui de notre départ , la petite coquine qu’il avait séduite , venait , flanquée du petit corniaud qu’il avait évincé , à la porte du
gite , tous les matins, espérant bien que Titan cèderait de nouveau à ses attraits , il l’eut certainement fait , mais la porte était résolument fermée pour éviter une autre fuite qui cette
fois-ci aurait pu être fatale (voiture , chasseur, etc. …)
Par Ludivine
-
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Samedi 25 juillet
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/Juil
21:51
Posté le 29/04/2009 à 12:00 par motsetmaux
Je suis restée peu de temps avec mon Maître (oups, incapable en ce qui le concerne
de retirer la majuscule, pourtant pas de sanction à l’horizon, il faut croire que lui pour moi c’était un vrai, sourire….)
Mais cette courte période restera pour moi un très beau souvenir, fait de découvertes et d’anecdotes que j’ai souvent plaisir à raconter, mais pas à n’importe qui, quand même !!!
Ce jour là donc il m’avait donné rendez-vous au Trocadéro.
- « Vers 21h, pas de sous-vêtements, robe courte, je t’emmène diner dehors et tu y vas à pieds ce n’est pas loin de chez toi, ça ne te fera pas de mal de marcher »
Pendant 1 heure je réfléchis à ma tenue car j’avais une idée en tête…. Et ce fut le déclic, la petite robe violette décolletée à bretelle conviendrait à merveille, avec mon châle dans les mêmes
tons ce serait parfait, et je souriais aux anges en imaginant sa réaction devant la petite mise en scène que je lui préparais pour le moment de notre rencontre.
Il me faut normalement au plus 10 minutes pour parvenir au Trocadéro , et moi qui ne suis pas un modèle d’exactitude , je rajoutai 3 minutes pour la descente des 5 étages de mon escalier, dur,
dur, d’habiter en étage élevé quand on vous refait intégralement l’ascenseur.
Ça devrait le faire....
Après avoir vérifié et fait en sorte que mon intimité soit bien lisse (représailles assurées si ce n’était pas le cas), je pris un bain, toujours pensant à mon petit plan.
Pas bien méchant mon plan, juste envie de l’exciter un peu, vous allez vite comprendre...
Quelques jours auparavant, je l’avais senti intéressé dans sa réponse à un post où j’évoquais l’un de mes jouets, dans la rubrique sex-toy d’un forum qui venait de se créer mais qui s’est éteint
rapidement par l’abandon de ses créateurs (au bout d’un mois j’avais 3 fois plus de messages à mon actif que ceux-ci qui avaient manifestement fini par confier leur bébé, ce forum, aux objets
perdus…..)
Quel dommage d’abandonner ce qu’on a mis son cœur à créer ! Pour le moment mon bébé à moi se porte à merveille lui, je le nourris bien (mon blog, pas mon chat, faut que vous me suiviez quand même
!!!!)
Mais revenons à mon petit plan (je vous l’ai dit, il faut me suivre…!)
Le fameux jouet , il s’agit d’un petit œuf vibrant muni à sa base d’une barre en plastique incurvée qui permet de le maintenir en bonne et due place par le slip que vous portez et qui est
actionné par une télécommande à fil (ce fut mon premier achat , je voulais déjà tester avec fil avant d’acheter sans fil), j’en ai d’ailleurs déjà parlé dans mon récit « un rendez-vous très
particulier » , eh oui , la petite coquine de l’histoire c’est bien moi mais à l’époque où j’écrivis ce récit je parlais à la troisième personne , par pudeur, comme si c’était une autre , je ne
me prends pas pour Monsieur Alain Delon, moi !!!!
Comme je vous l’ai dit, normalement, la barre en plastique incurvée maintient l’œuf en place, et la télécommande présente à son dos une pince qui permet normalement de l’accrocher quelque part
sur vous.
Pour l’accrocher, je ne me faisais pas de souci, le décolleté de la robe ferait parfaitement l’affaire et personne ne se rendrait compte de rien puisque le châle, négligemment (tu parles !!)
croisé sur la poitrine cacherait cet objet aux yeux des passants qui me croiseraient.
Pour la barre, je me disais, que ça ne devrait pas être trop difficile, je n’aurais qu’à marcher les cuisses bien serrées.
J’avais calculé 10 minutes + 3 pour les escaliers, j’en rajoutai 5 au cas où Andy mon chat me joue un tour à sa façon, il n’en fut rien donc j’étais dans les temps, toute fière, moi qui suis
toujours en retard de quelques minutes, pour une fois je serais pile à l’heure, soirée idyllique en prévision.
Je vous passe la descente des 5 étages juchée sur mes sandales à hauts talons avec l’instrument en place (vous avez déjà essayé de descendre un escalier en serrant les cuisses ??)
J’arrivai cependant à réaliser cela en 3 minutes, m’arrêtant au départ toutes les 2 marches pour remettre l’objet qui s'échappait de son logement, pour finir par me résoudre à descendre le reste
de l’escalier une main calant l’œuf récalcitrant, priant le ciel que personne n’ait l’idée saugrenue de prendre l’escalier à ce moment là et écroulée de rire devant le ridicule de la situation où
mon esprit machiavélique m’avait placée.
Ouf, j’étais toujours bien dans mon timing !!!
Dans la rue, je déchantais , facile de croire qu’on peut jouer les mannequins sans avoir pris de cours de déambulage, cuisses serrées ...
Je ne compte pas les nombreux arrêts que je dus faire, les gestes que je voulais naturels en planquant ma main qui remettait mon capricieux en place derrière mon sac à main. Je ne suis pas
exhibitionniste en public, je m’arrêtais en simulant la contemplation la porte d’entrée d’un immeuble, le temps que celui ou celle qui me croisait s’éloigne et je procédais au replacement sous
couvert de mon sac.
Au départ si j’avais 5 minutes de rab je mis non les 10 minutes prévues mais bien 20 pour arriver devant l’esplanade du Trocadéro où je cherchai désespérément des yeux mon Maître sans le trouver,
j’avais si vous avez bien suivi 5 minutes de retard, horreur !!!
« Pauvre folle, toi et tes idées saugrenues, tu as gagné, il est parti pour te punir, ça t’apprendra !! »
Je pris mon portable et fébrilement lui adressai un sms : « Où êtes-vous ??? »
La réponse vint immédiatement par sms : « tu descends les escaliers sur la droite au bout de l’esplanade je suis sur un banc face à la tour Eiffel »
Encore des pas à faire avec cet engin de malheur coincé tant bien que mal là où vous savez et en plus il m’annonçait des escaliers, dans ma tête ça travaillait à toute vitesse , je savais qu’il
allait relever mon retard !!
Je me précipitais , c’est un grand mot vu les difficultés à me déplacer que je vous ai déjà relatées et descendis le plus naturellement possible les quelques marches qui me menaient à mon Maître
qui m’attendait tranquillement installé sur son banc plongé dans le spectacle de notre tour éclairée de bleu en l’honneur de l’Europe .
Quand je parvins à ses côtés, il tourna la tête , me regarda froidement et m’accueillit d’un glacial : « tu es en retard !!»
Je restai debout et l’air décontractée, lui répondis : « mais vous aviez dit vers 21heures et pas à 21
heures »
J’attendis en tremblant intérieurement sa réaction (mon Maître avait de l’humour certes, mais pas certain que ma remarque soit à son gout….)
Sa réponse fut « Et à combien estimes-tu en pourcentage de temps la différence entre vers 21 heures et à
21 heures ?»
Comme je ne répondais pas me disant que j’avais déjà certainement un peu forcé la dose , il continua : « Si on estime à 10% cette différence et qu’il y a 60 minutes dans 1 heure nous allons dire
que tu as 6 minutes d’écart possible en plus ou en moins » (Vous avez vu , il sait bien compter , mon Maître !!)
Si vous comptez les 30 secondes de mon sms pour lui demander où il était, j’étais pile dans les temps, OUF!!
Mon Maître, qui était juste, clôt alors le sujet en me disant que pour cette fois ci il passait l’éponge car il estimait avoir commis l’erreur de ne pas mesurer plus ses instructions me
promettant que dorénavant les rendez-vous seraient à un horaire précis sans débattement autorisé et il me dit de venir m’asseoir à ses côtés, ce que je fis évidemment en prenant soin d’écarter
légèrement les genoux comme toute bonne soumise se doit de le faire.
Nous étions en train de deviser sur la beauté de la tour Eiffel , mon œuf toujours bien au chaud, quand il se tourna vers moi et je sentis sa main se glisser entre mes cuisses, pour finir par
rencontrer la barre de maintien (si on veut mais il faut un slip pour ça !!!) de mon coco vibrant qui pour le moment contrairement à moi ne vibrait pas encore.
Il s’interrompit et, d’une voix dure , me dit « Qu’est ce que c’est que ça ? »
Mal à l’aise devant son ton, je lui répondis d’une voix blanche : « mon œuf vibrant, je pensais que ça vous ferait plaisir , j’ai la télécommande à votre disposition, là » , en décroisant mon
châle dans l’espoir de l’amadouer à la vue de la télécommande installée entre mes seins.
Je ne peux vous décrire mon désarroi quand il me répondit tout aussi durement : « est-ce que je t’ai demandé quelque chose à ce propos ? »
Je lui répondis , encore plus mal « Non »
-« NON, QUI ??? »
-« Non, Maître »
-« Retire-moi ça tout de suite »
Tout mon beau plan s’était effondré, je me sentais plus bas que terre, et dire que j’avais tant enduré pour arriver jusqu’à lui ainsi parée !!!
Malheureuse, mais soumise je lui répondis « Oui, Maître » , en retirant mon coco qui décidément ne vibrerait pas ce soir, tirant sur le fil de la télécommande.
Je rangeai le joujou interdit dans mon sac en m’engueulant intérieurement pour mon initiative malheureuse…
Mon Maître prit alors quelque chose dans la poche arrière de son jeans, me dit d’écarter un peu plus les cuisses, et je sentis l’objet s’approcher de mon entrejambe.
C’était quelque chose de doux, de forme ovale, mais qui me sembla énorme et très rigide lorsqu’il l’appuya à l’entrée de ma fente.
-« Qu’est-ce que c’est ? », osais-je demander, un peu contractée quand même.
-« Ne pose pas de question, laisse toi faire »
Et il plaça l’objet en le poussant au fond de mon intimité, je sentis bien que le passage se faisait un peu difficilement mais ne dis rien, l’orage était passé…
Il me fit me lever, nous descendîmes les marches nombreuses jusqu’à l’avenue où il avait garé sa voiture, finalement j’étais bien contente que mon coco vibrant soit dans mon sac, je ne sais
comment j’aurais pu y arriver à l’allure où mon compagnon marchait car je ne suis pas grande mais lui, si !!!!
Nous montâmes en voiture et il m’emmena dans un petit restaurant dans le quartier Monge où nous devisâmes comme un couple normal , j’étais bien , je ne sentais même plus à cet objet dont je me
demandais bien ce que ça pouvait être.
A la sortie du resto, en marchant vers la voiture garée tout près , il me demanda: « tu n’es pas gênée dans ta marche? » et je dus lui avouer qu’en fait je ne sentais plus l’objet (dans ma tête ,
j’étais persuadée que c’était quelque chose qui devait se dégonfler et même être résorbable à la vitesse grand V , même si ça me semblait peu plausible , c’était un fait , je ne le sentais plus
!!)
J’étais cependant un peu inquiète, qu’avait-il donc placé dans mon intimité et comment allait-il le récupérer ???
La réponse vint très vite après avoir remonté mes 5 étages à pieds suivie de près par mon Maître qui au passage me flattait les fesses nues de ses mains.
Il s’installa sur le divan, me fit me coucher en travers de ses genoux pour m’administrer une fessée qui me laissa pantelante .
Puis il me demanda de m’agenouiller devant le divan , j’appuyai ma tète sur le siège devant moi , m’attendant à ce que sa cravache remplace sa main , mais en fait , c’était toujours sa main qui
s’occupait de moi , je la sentis me caresser les fesses puis se diriger vers mon intimité (je dois dire que j’avais complètement oublié l’objet mystérieux qu’il y avait introduit avec une
certaine difficulté).
Je commençai à me crisper quand je sentis qu’il était en train de fourrager (je n’ai pas d’autre mot qui me vienne à l’esprit) et je réalisai alors qu’il était en train de vouloir retirer l’objet
de son emplacement.
Au bout d’un temps qui me sembla interminable et où je commençai à me faire un film, m’imaginant atterrissant aux urgences pour annoncer à l’interne de service qu’il fallait m’extraire cet
occupant gênant, il finit par me dire d’une voix un peu ennuyée « je n’y arrive pas, ne t’inquiète pas, s’il le faut je te mets un spéculum ».
Un spéculum, pensais-je, non, mais ça va pas, je suis étroite moi, et j’ai horreur de ces engins de malheur, quand je vais chez mon gynéco, il se marre toujours parce que je réclame un spéculum
de vierge (et oui il y a plusieurs tailles, peut-être pas dans les plastiques jetables, mais dans les métalliques, au moins vous aurez appris quelque chose aujourd’hui !!!).
Je le suppliai de me laisser tenter d’évacuer l’objet aux toilettes.
Il me dit « Va, si tu y tiens, mais ça m’étonnerais que tu y arrives »
Vous parlez d’un encouragement, pff !!
Et la vaillante Ludivine se dirigea vers les toilettes en priant le ciel (ça fait la deuxième fois dans la soirée, je vais vraiment finir par me faire bonne sœur…. une bonne sœur soumise ça
existe ??)
Je m’assis sur le trône (joli mot quand même), je mourrais aussi d’envie de soulager ma vessie, ce que je fis, quand soudain, je sentis l’entrée de mon intimité s’ouvrir et l’objet toujours aussi
gros qu’au moment de son introduction, se fraya un passage pour finir par tomber en heurtant violemment le fond de la cuvette.
Le choc sur la porcelaine fit un bruit très fort dans le silence de la nuit et j’entendis alors un éclat de rire tonitruant en provenance du salon, c’était évidemment mon Maître hilare qui ne
s’attendait nullement à ce que j’expulse ce qui en fait était un œuf en obsidienne de belle taille.
Il fallait maintenant le récupérer et je n’osais tirer la chasse de peur qu’il soit entrainé et bouche la canalisation (vous me voyez dire, l’air candide, monsieur le plombier, c’est mon chat, il
a du jeter l’œuf dans les toilettes et tirer la chasse pour masquer son forfait !!!)
Je ne suis pas uro du tout, je vous le rappelle, décidément j’en voyais de toutes les couleurs cette soirée là !!
J’eus quelques frayeurs quand, un tantinet dégoutée ,même si c’était ma propre urine, je dus récupérer l’œuf au fond de la cuvette (je dois concéder à mon tortionnaire qu’il me proposa de le
faire, ce que je refusai tout net), car cet œuf était non seulement de belle taille mais aussi d’un bon poids et après l’avoir récupéré , je tirai la chasse en espérant n’avoir pas cassé la
porcelaine de la cuvette , il n’y eut pas de fuite et une fois vérifié,le fond de la cuvette s'avéra avoir supporté sans dommage le choc d’un objet non prévu dans le mode d’emploi des WC.
Je lavai l’œuf, le séchai et vins le rendre à son propriétaire en lui disant : « La prochaine fois prévenez moi que c’est aussi lourd , parce que je protégerais le fond de ma cuvette avec une
éponge !!! »
Par Ludivine
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Samedi 25 juillet
6
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/07
/Juil
21:48
Posté le 29/04/2009 à 12:00 par motsetmaux
J’ai une amie, qui tout comme moi adore jouer les chipies
et qui se reconnaitra, j’en suis certaine, dont la petiote est un amour mais déjà, à 2 ans et demi, a montré l’été dernier un excellent potentiel .
Notre bout de chou trouvant peut être que la nuit était claire et qu’un petit tour en voiture était tout à fait de circonstances, décida un beau soir qu’une pile était certainement le meilleur
des desserts.
C’est ainsi que notre coquine mit la dite pile dans sa bouche, ses parents fort heureusement s’en aperçurent et tentèrent de la lui faire recracher, mais rien n’y fit, ils n’arrivèrent pas à
récupérer la fameuse pile.
Et ce fut l’embarquement immédiat pour les urgences de l’hôpital le plus proche, dans un état de tension pour les parents qui s’affolaient de plus en plus en surveillant avec angoisse leur puce
qui donnait des signes manifestes de difficultés respiratoires….
Evidemment on lui fit une radio, pour rechercher l’objet de sa gourmandise et, oh surprise, aucune pile décelable, ni dans l’estomac de notre poussin, ni dans sa couche.
Rassurés les parents épuisés par une nuit blanche (vous connaissez le temps que prend une petite visite aux urgences…) rentrèrent avec la petite vers leur demeure où la première chose qu’ils
trouvèrent en cherchant un peu quand même fut l’objet du délit.
La coquine leur avait joué la comédie de l’étouffement (à 2 ans et ½ je vous le rappelle), trop contente d’être l’objet de toutes leurs attentions.
Ce qui prouve que nous autres les chipies n’avons vraiment pas à nous en faire, la relève est assurée ….
Par Ludivine
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