Une femme-enfant , une gentille chipie qui
aime être dominée sexuellement et recevoir des
fessées.
Je ne prétends pas être la meilleure des soumises, loin de là , mais je le suis à ma manière.
Juste moi, tout
simplement .......
Une femme
C’est un corps et une âme
Ce sont des rires et des larmes
Une odalisque en devenir de reine
Pour peu qu’elle ait ça dans les veines
Une soumise
C’est fait de chaleur et de glace
Juste mélange de pudeur et d’audace
Elle se donne sans partage
Mais elle fuit le pillage
Cette femme soumise
Elle ne l’est que
pour lui
L’homme qui gère sa vie
Quant à lui le respect
C’est ce qui le soumet
Il y a deux jours j’écrivais mes peines
Devant les manigances et la haine
J’étais vidée de toute énergie
Me demandant où en était ma vie
Je m’accusais d’être trop naïve
Et mes pensées étaient à la dérive
Comment peut-on encore avoir confiance
Quand on nous a plongée dans la méfiance
Comment ne pas penser qu’on nous ment
Quand on nous dit les mots qu’on attend
Je me reprochais d’être trop crédule
Je me renfermais dans ma propre bulle
En moi régnait cette incertitude
N’y a-t-il ici que turpitude
J’ai été manipulée, humiliée
Dois-je pour autant tout cataloguer
Mais il y a des gens sincères
Et mon regard peu à peu s’éclaire
L’optimisme prend le dessus
Ceux qui m’ont bernée ne m’ont pas eue
Je tourne le dos à ces sinistres faquins
Qu’ils aillent au bout de leur triste chemin
S’engluer dans leurs propres mensonges
Avec toujours le doute qui les ronge
Mes idées noires se défilent
Devant des pensées plus futiles
Et la peine tout doucement
Daigne relâcher ses tourments
A l’horizon dans le noir
Je vois se profiler l’espoir
Mes larmes se sont taries
Pour moi vient enfin le répit
Le calme après la rage
Bientôt tournée la page
Et demain mes envies
Reviendront en appui
Et la biche aux abois
Ira vers qui de droit
Loin de toute traitrise
Devenir sa soumise
Ce monde peut être si dur
Le beau devient impur
Qui croire, comment savoir
S’il subsiste un espoir
L’honnêteté c’est contre nature
La sincérité devenue pâture
C’est la perfidie qui règne en maître
Et nous amène à nous soumettre
Où sont passées nos valeurs
Nos envies de bonheur
Perdues dans de sinistres farces
Jouées par des cœurs de glace
Dans ce monde de chasseurs
Plus rien n’est enchanteur
On donne sa confiance
Enterrant sa méfiance
On a tort de rêver
Ils savent nous berner
Eux ils ne lésinent pas
Pour ferrer leur appât
Sur leur sombre échiquier
Leur toile d’araignée
Nous ne sommes que des pions
Qu’ils poussent sans passion
En ce monde malsain
Rempli de bas instincts
Il y a des hommes
Mais aussi des femmes
Contre tous ces requins
Rares sont les dauphins
L’honnêteté, la sincérité
Ne sont plus des piliers
Tout n’est que dérision
Cela ne sent pas bon
Que faut-il donc bien faire
Pour assainir cet air
Ce monde peut être si dur
Le beau devient impur
Qui croire, comment savoir
S’il subsiste un espoir
Une biche aux abois
Coure dans les bois
Fuyant les chasseurs
Porteurs de malheur
Elle a couru sans cesse
Avide de tendresse
Elle cherche la lumière
Le chemin de la chaumière
Là où elle trouvera
Tendresse et volupté
Le maître de céans
Un être bon, un homme franc
Un jour au petit matin
Se terminera ce chemin
Là où la biche aux abois
Se soumettra à sa loi
Je rêve de tendresse
Et d’intenses caresses
Retrouver cette confiance
Que j’avais en abondance
Je rêve de bonheur
Qui ne serait pas un leurre
Et vraiment tout donner
Sans jamais regretter
Je rêve de trouver
Et ne pas le manquer
Cet homme qui m’attend
Qui viendra en son temps
Je rêve de plaisirs
A combler nos désirs
A me livrer sereine
Car il m’a prise pour sienne
Je rêve de ce jour
Même après des détours
Où enfin dans ma vie
Je l’aurais trouvé Lui
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