Vendredi 25 septembre
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    Il y a deux jours j’écrivais mes peines
  
  
    Devant les manigances et la haine
  
  
    J’étais vidée de toute énergie
  
  
    Me demandant où en était ma vie
  
  
     
  
  
    Je m’accusais d’être trop naïve
  
  
    Et mes pensées étaient à la dérive
  
  
    Comment peut-on encore avoir confiance
  
  
    Quand on nous a plongée dans la méfiance
  
  
     
  
  
    Comment ne pas penser qu’on nous ment
  
  
    Quand on nous dit les mots qu’on attend
  
  
    Je me reprochais d’être trop crédule
  
  
    Je me renfermais dans ma propre bulle
  
  
     
  
  
    En moi régnait cette incertitude
  
  
    N’y a-t-il ici que turpitude
  
  
    J’ai été manipulée, humiliée
  
  
    Dois-je pour autant tout cataloguer
  
  
     
  
  
    Mais il y a des gens sincères
  
  
    Et mon regard peu à peu s’éclaire
  
  
    L’optimisme prend le dessus
  
  
    Ceux qui m’ont bernée ne m’ont pas eue
  
  
     
  
  
    Je tourne le dos à ces sinistres faquins
  
  
    Qu’ils aillent au bout de leur triste chemin
  
  
    S’engluer dans leurs propres mensonges
  
  
    Avec toujours le doute qui les ronge
  
  
     
  
  
    Mes idées noires se défilent
  
  
    Devant des pensées plus futiles
  
  
    Et la peine tout doucement
  
  
    Daigne relâcher ses tourments
  
  
     
  
  
    A l’horizon dans le noir
  
  
    Je vois se profiler l’espoir
  
  
    Mes larmes se sont taries
  
  
    Pour moi vient enfin le répit
  
  
     
  
  
    Le calme après la rage
  
  
    Bientôt tournée la page
  
  
    Et demain mes envies
  
  
    Reviendront en appui
  
  
     
  
  
    Et la biche aux abois
  
  
    Ira vers qui de droit
  
  
    Loin de toute traitrise
  
  
    Devenir sa soumise
  
  
     
  
  
     
  
			
		 
		
		
		
		
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