Une femme-enfant , une gentille chipie qui
aime être dominée sexuellement et recevoir des
fessées.
Je ne prétends pas être la meilleure des soumises, loin de là , mais je le suis à ma manière.
Juste moi, tout
simplement .......
Pour voler aussi haut
Tout là bas dans le ciel
M’élever de plus belle
Un pigeon voyageur
Qui arrive en son heure
Dans un abri douillet
Qui lui est destiné
Trouver l’endroit précis
Où se trouve mon nid
Pour enfin me poser
Et vraiment tout donner
Cette cage dorée
Dont j’ai tellement rêvé
Cet endroit si parfait
Objet de mes souhaits
Il n’y a pas de clé
Sa porte n’est pas scellée
Car c’est ma volonté
De toujours y rester
Et tout ce long chemin
N’aura pas été vain
Car l’oiseau voyageur
Chantera son bonheur
Donne-moi
Des instants de folie
A vivre jusqu’à la lie
Des moments de bonheur
A prendre sans pudeur
Fais de moi
L’objet de tes sévices
Qui m’apportent délices
La victime consentante
De toutes tes déferlantes
Punis-moi
Parce que c’est ton envie
Ou afin que je plie
Que ta main soit douceur
Ou marque ta fureur
Amène-moi
A n’être que ta chose
Qui rêve de sa dose
La femme ou la soumise
A ton choix à ta guise
Guide-moi
Au gré de tes envies
A me livrer ainsi
A t’obéir sans peur
A calmer tes ardeurs
Emporte-moi
Loin de tout sauf de nous
Comme dans mes rêves fous
Et vivre par ta loi
Dans la confiance en moi
Attache-moi
Par des liens invisibles
Mais tout à fait tangibles
Qu’à toi je sois liée
Sans envie de filer
Donne-moi
Ces moments si intenses
Dans mes rêves si denses
Toi qui peuples mes nuits
Viens investir ma vie….
Nombreuses femmes le vivent
Elles parlent entre elles et le déplorent
Les hommes sont les rois de l’esquive
Alors qu’ils se disent dominators
« Quelques jours mon ange »
Des jolis mots qui sonnent bien faux
Mais que c’est donc étrange
Cette difficulté à prononcer le mot ciao ?
Les hommes sont faits ainsi
Ils se défilent, esquivent comme des anguilles
Qu’ils soient vanille ou domis
Ils sont passés maîtres dans l’art de la resquille
Les femmes aiment les choses claires
Les hommes se perdent dans le flou
Les deux ne font pas la paire
Le courage ils n’en ont souvent pas du tout
Les femmes ont souvent plus de couilles
Que ces messieurs les prédateurs
Qui pensent qu’elles sont des nouilles
Pour croire leurs discours hâbleurs
Mars et Vénus, faut-il y croire
Cette question parfois me vient
Mais quelque part je garde espoir
Que franchise ait raison de couardise ….
Des moments si intenses
Puis règne le silence
Cris et gémissements
Etaient là juste avant
Une porte se referme
Un baiser met un terme
A ces instants délicieux
Dont le souvenir émeut
Et ce mot qu’on répète
Que l’on a bien en tête
Bientôt c’est pour très vite
Mais pourtant on hésite
On revit ces moments
Si forts et si prenants
Où l’on a tout donné
Où l’on s’est libérée
On pense à ce qui va venir
Aux mots qu’on n’a pas osé dire
Parce que l’on veut savoir
Qu’on aimerait y croire
Et ce mot qu’on répète
Que l’on a bien en tête
Bientôt c’est pour très vite
Mais pourtant on hésite
On se rappelle les mots
Qui en nous ont fait écho
L’impression d’être en phase
Partis sur la même base
On rêve au jour prochain
C’est peut être demain
Des moments d’abandon
D’autres de discussion
Et ce mot qu’on répète
Que l’on a bien en tête
Bientôt c’est pour très vite
Mais pourtant on hésite
S’allonger
Enfin se reposer
Et se laisser aller
Oublier un instant
Qu’on lutte trop souvent
Sombrer
Dans un sommeil de plomb
Pour un moment très long
Parce que l’on n’en peut plus
Que le corps est vaincu
Laisser
Ses rêves s’envoler
Loin des tristes pensées
Qui depuis quelques temps
Etaient notre tourment
Courir
Comme portée par le vent
Vers cet homme charmant
Qui loin au bout du quai
Nous semble plein d’attraits
Se retrouver
Prisonnière de ses bras
Sentir son cœur qui bat
Lever les yeux vers lui
Captive dans la nuit
Rêver
A ces instants divins
Où les corps ne font qu’un
Se laisser emporter
Par tant de volupté
Flotter
Comme détachée de tout
Dans ce rêve un peu flou
Et là s’abandonner
A la paix retrouvée
Se réveiller
Emerger doucement
Trempée évidemment
Et là réaliser
Qu’on n’a fait que rêver
Penser
Qu’en un lieu quelque part
Un homme tôt ou tard
Sera au bout du quai
Rêve mais réalité
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