Dimanche 26 juillet
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Posté le 27/04/2009 à 12:00 par motsetmaux
Je ne revois plus le visage ni le corps de celle que je tenais contre moi, dans le Nord-Sud, vers St Lazare.
Je sais seulement que dans cette foule compacte où les balancements du train penchaient d'un coup toute la masse oscillante des voyageurs elle se laissait faire comme privée de raisons et de
sentiments. Comme si nous avions été dans un désert véritable, où même la présence d'un homme eut été pour elle si surprenante et si terrifiante que l'idée ne lui serait pas venue de bouger ou de
résister un instant.
J'étais donc contre elle, par-derrière collé, et mon haleine faisait remuer légèrement les cheveux de sa nuque. Mes jambes épousaient la courbe des siennes, mes mains avaient longuement caressé ses
cuisses, elle n'avait pas retiré sa main gauche quand je l'avais un instant furtivement serrée. Je sentais contre moi la douce pression de ses fesses à travers une étoffe très mince et glissante,
dont les plis occasionnels même m'intéressaient. Je maintenais avec mes genoux un contact étroit. Je les fléchissais un peu, afin que ma queue bridée par le pantalon trouvât, pendant qu'elle
grandissait encore, un lit entre ses fesses que la peur contractait, un lit vertical où les secousses du train suffisaient à me branler.
Je voyais mal le visage de cette femme, par côté. Je n'y lisais que la peur. Mais quelle peur? Du scandale, ou de ce qui allait arriver? Elle mordait sa lèvre inférieure.
Soudain, j'eus un désir irrépressible de contrôle. Je voulus connaître la pensée de cette femme, je glissais ma main droite entre ses cuisses. Merveille du poil deviné sous l'étoffe, étonnement du
cul pressé. Cette femme était donc en pierre? Je ne connais rien d'aussi beau, rien qui me donne le sentiment à un pareil point, que la vulve quand on l'atteint par derrière. Mes doigts ne
pouvaient s'y méprendre. Je sentais les lèvres gonflées, et soudain la femme comme pour se raffermir sur ses pieds écarta les cuisses. Je sentis les lèvres céder, s'ouvrir. Elle mouillait tant que
cela traversait la robe.
Les fesses trois ou quatre fois montèrent et descendirent le long de ma pine. Je pensais tout à coup au gens alentour. Personne, non personne dans cette presse ne prêtait attention à nous. Visage
gris et ennuyés. Posture d'attente.
Mes yeux tombèrent dans des yeux qui regardaient, qui nous regardaient. Ils allaient d'elle à moi, ces yeux battus par la vie, ces yeux soulignés plus encore par la fatigue des longs jours que par
le fard, ces yeux pleins d'histoires inconnues, ces yeux qui aimaient encore pour un peu de temps l'amour.
C'étaient les yeux d'une femme assise assez loin, et séparée de nous par un peuple aveugle, d'une femme qui de si bas ne pouvait deviner le manège, ne pouvait que voir nos têtes ballottées par la
marche du train et l'incontrôlable du plaisir prochain. Ils ne nous lâchaient pas, ces yeux, et j'éprouvais soudain une sorte de nécessité de leur répondre.
C'étaient des yeux immenses, tristes, et comme sans repos. Savent-ils? Ils battaient un peu pour me répondre. Ils se tournaient vers ma voisine que je sentais profondément frémir. Ils
n'interrogeaient pas. Ils savaient sans doute.
Les mouvements de la femme devinrent plus rapides, avec ce caractère étrangement limité que donne la crainte de se trahir. Je vis brusquement se dilater les prunelles qui me fixaient, comme si un
gouffre s'était ouvert sous la banquette. Les yeux venaient de saisir sur la face de la femme que je serrais le premier spasme de la jouissance.
Je ne sus qu'après eux ce qui venait de se produire, et c'est en même temps que la femme assise que je partis, et je me demande quel air dut être le mien alors, quand celle-ci cacha brusquement
dans ses mains ses yeux déchirés de jouir.
Un temps infini s'écoula jusqu'à la station suivante comme un grand silence immobile et je ne pensais plus à rien.
Entrée en gare, les lumières extérieures, la courbe du quai, les reflets sur les briques blanches, un remous violent à l'ouverture des portes jeta dehors la femme dont je n'avais pas vu les yeux;
tandis que l'assaut des nouveaux voyageurs étendait un voile entre moi et les yeux que je ne voyais plus.
Je restais seul, sans connaître le vrai de cette histoire sans intrigue, où tout est pour moi dramatique, comme la fuite inquiétante de l'été.
(Nouvelle de jeunesse d'ARAGON)
Par Ludivine
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02:15
Posté le 27/04/2009 à 12:00 par motsetmaux
Tu es un enfant….. quand tu n’as rien à dire au téléphone
Tu es un ado………quand tu parles des heures au téléphone
Tu es un adulte …..quand tu paies les factures de téléphone
Tu es un enfant …..quand tu ne sais pas ce que tu veux faire dans la vie
Tu es un ado ……...quand tu as le goût de ne rien faire dans la vie
Tu es un adulte …..quand tu te demandes pourquoi tu n’as rien fait dans la vie
Tu es un enfant……quand tu t’habilles comme ta mère veut
Tu es un ado ………quand tu t’habilles comme tu veux
Tu es un adulte…….quand tu t’habilles comme tu peux
Tu es un enfant…….quand tu dors toute la nuit
Tu es un ado………..quand tu dors toute la journée
Tu es un adulte ……quand tu n’arrives plus à dormir
Tu es un enfant…….quand tu ne sais même pas que tu vis
Tu es un ado……….quand tu dis que tu n’as jamais demandé à vivre
Tu es un adulte…….quand tout ce qui te restes c’est le savoir vivre
Tu es un enfant…….quand tu apprends continuellement
Tu es un ado………..quand tu n’apprends plus rien du tout
Tu es un adulte ……quand tu as tout oublié
Tu es un enfant…….quand tu ne comprends rien de ce qu’on te dit
Tu es un ado……….quand personne ne comprend rien de ce que tu dis
Tu es un adulte…….quand ce que tu dis n’intéresse plus personne
(pris sur internet)
Par Ludivine
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Dimanche 26 juillet
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Posté le 27/04/2009 à 12:00 par motsetmaux
Un gars, c’est un homme
Une garce, c’est une pute
Un homme cochon, c’est un homme qui mange salement
Une femme cochonne, c’est une pute
Un courtisan, c’est un proche du roi
Une courtisane, c’est une pute
Un coureur, c’est un jogger
Une coureuse, c’est une pute
Un professionnel, c’est un sportif de haut niveau
Une professionnelle, c’est une pute
Un homme à femmes, c’est un séducteur
Une femme à hommes, c’est une pute
Un homme public, c’est un homme connu
Une femme publique, c’est une pute
Un homme facile, c’est un homme sociable et agréable à vivre
Une femme facile, c’est une pute
Un homme qui fait le trottoir, c’est un paveur
Une femme qui fait le trottoir, c’est une pute
ET VOUS TROUVEZ CA NORMAL ?
(pris sur internet)
Par Ludivine
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Posté le 27/04/2009 à 12:00 par motsetmaux
L'HOMME EST UN ETRE PLUTOT COMPLEXE (SELON LA FEMME)
Si tu l’embrasses, tu n’es pas une femme sérieuse
Si tu ne le fais pas, tu n’es pas une femme tendre
Si tu le louanges, il pense que tu es hypocrite
Si tu ne le fais pas, il pense que tu es indifférente
Si tu es en accord avec tout ce qu’il dit, tu n’as pas de personnalité
Si tu es en désaccord, tu es une emmerdeuse
Si tu lui téléphones souvent, tu le déranges alors qu’il a du travail
Si tu ne l’appelles pas, il dit qu’il doit prendre toutes les initiatives
Si tu t’habilles bien, il pense que tu es dispendieuse
Si tu ne t’habilles pas bien, il dit que tu es un garçon manqué
Si tu es jalouse, il dit que tu le vampirises
Si tu ne l’es pas, il croit que tu ne l’aimes pas
Si tu tentes un peu de romance, il dit que tu fais de la sensiblerie
Si tu ne tentes rien, il dit qu’il doit toujours aller vers toi
Si tu es en retard, il dit que tu es bien une femme
Si tu es en avance, il dit que c’est pour le culpabiliser
Si tu l’embrasses une fois à l’occasion, il dit que tu es frigide
Si tu l’embrasses trop souvent, il dit que tu es une sangsue
LA FEMME EST UN ETRE PLUTOT COMPLEXE (SELON L'HOMME)
Si tu l’embrasses, tu n’es pas un gentleman
Si tu ne le fais pas, tu n’es pas un homme
Si tu la louanges, elle pense que tu mens
Si tu ne le fais pas, tu n’es qu’un bon à rien
Si tu es en accord avec tout ce qu’elle dit, tu es un faible
Si tu es en désaccord, c’est que tu ne la comprends pas
Si tu la visites souvent, elle trouve cela ennuyant
Si tu ne la visites pas souvent, elle croit qu’elle est ennuyante
Si tu te vêts bien, elle dit que tu es un Don Juan
Si tu ne te vêts pas bien, elle dit que tu n’es pas attirant
Si tu es jaloux, elle dit que ce n’est pas bien
Si tu ne l’es pas, elle croit que tu ne l’aimes pas
Si tu tentes un peu de romance, elle dit que tu ne la respecte pas
Si tu ne tentes rien, elle dit que tu ne l’aimes pas
Si tu es en retard, elle se plaint que c’est ennuyant d’attendre
Si tu arrives en avance, elle dit qu’elle n’est pas tout à fait prête
Si tu l’embrasses une fois à l’occasion, elle dit que tu es froid
Si tu l’embrasses trop souvent, elle dit que tu profites d’elle
Si tu ne lui ouvres pas la porte, elle dit que tu manques d’éthique
Si tu le fais, elle croit que ce n’est qu’une tactique pour la séduire
Si tu regardes une autre femme, elle t’accuse de flirter
Si elle est regardée par un autre homme, elle dit qu’il ne fait qu’admirer
Si tu parles, elle veut que tu écoutes
Si tu écoutes, elle veut que tu parles
(pris sur internet)
Par Ludivine
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Posté le 27/04/2009 à 12:00 par motsetmaux
MAINTENANT JE SAIS (1974)
Quand j’étais gosse, haut comme trois pommes,
J’parlais bien fort pour être un homme
J’disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS
C’était l’début, c’était l’printemps
Mais quand j’ai eu mes 18 ans
J’ai dit, JE SAIS, ça y est, cette fois JE SAIS
Et aujourd’hui, les jours où je m’retourne
J’regarde la terre où j’ai quand même fait les 100 pas
Et je n’sais toujours pas comment elle tourne !
Vers 25 ans, j’savais tout : l’amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l’amour ! J’en avais fait tout le tour !
Et heureusement, comme les copains, j’avais pas mangé tout mon pain :
Au milieu de ma vie, j’ai encore appris
C’que j’ai appris, ça tient en trois, quatre mots :
« Le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau,
j’peux pas mieux dire, il fait très beau ! »
C’est encore ce qui m’étonne dans la vie,
Moi qui suis à l’automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse !
Toute ma jeunesse, j’ai voulu dire JE SAIS
Seulement plus je cherchais, et puis moins j’savais
Il y a 60 coups qui ont sonné à l’horloge
Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et
J’m’interroge
Maintenant JE SAIS ,JE SAIS QU’ON NE SAIT JAMAIS !
La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses
On ne sait jamais le bruit ou la couleur des choses
C’est tout c’que je sais ! Mais ça , j’le SAIS… !
Par Ludivine
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