Lorsqu’une soumise doit rencontrer son dom c’est souvent qu’elle a des directives, au point de vue vêtements et  présence ou absence de lingerie, voire jouets divers.

Parfois, aucune indication, et c’est là que la pensée se met à travailler, on se rappelle ses mots, ce qu’il aime, et l’on cherche à lui donner l’image qui lui plairait le plus.

Ces instants où l’on se prépare sont autant de moments où l’on rentre dans sa position de soumise, on est déjà avec lui par la pensée…On veut lui faire plaisir dès le premier regard qu’il posera sur nous, qu’il soit heureux d’être notre dom, c’est une préparation autant mentale que physique.

De nombreux doms ont la perception de l’importance pour la soumise de ces moments de préparatifs, j’ai déjà raconté comment  (épisode que j’ai narré à propos du fétichisme) je me suis préparée un soir en l’attente de mon dom de l’époque et qu’il m’a fait faux bond et n’a pensé à me faire signe que 2 heures après l’horaire de notre rendez-vous alors que ça lui était tout à fait possible avant.

 Ce manque de respect qui faisait suite à 2 autres reports de rendez-vous, mais là suffisamment tôt pour être acceptés, a entrainé la rupture de notre relation de mon fait.

Je ne le dirais jamais assez : «  Respectez la femme, vous aurez la chienne », mon dom actuel m’a d’ailleurs qualifié ces mots d’apophtegme, ce sont eux qui lui ont donné envie de faire ma connaissance, et dès le premier contact chat j’ai du aller sur internet en vérifier la signification que je vous livre : «un apophtegme est une maxime »  …. 

Nous ne sommes vraiment pas grand-chose, des poussières qui peuvent être balayées en un instant par la furie des éléments ou celle des hommes.

World Trade Center, Tsunami, tremblements de terre, et mardi   Haïti… certains vont vouloir se réfugier dans la religion pour essayer de trouver une justification à ces horreurs , comme à chaque fois j’ai entendu pas plus tard qu’hier cette phrase, « c’est une épreuve qu’on nous fait subir », si la personne qui a prononcé ces mots trouve la sérénité dans ces paroles  tant mieux pour elle, moi  je ne peux accepter ces paroles salvatrices, et à chaque fois c’est la même question : POURQUOI ?? AU NOM DE QUOI OU DE QUI ??

Beaucoup vivent à proximité de la faille de San Andréas, en sachant pertinemment qu’ils ont une épée de Damoclès au dessus de la tête, folie des hommes ????

Ces catastrophes remettent les pendules à l’heure, nos petits soucis quotidiens ne sont que des broutilles face à des tragédies d’une telle ampleur.

Tout ceci ne fait que me conforter dans la conviction que la vie est une chose fragile qui peut basculer d’un moment à l’autre et qu’il faut vivre ce qu’on a envie de vivre car qui sait de quoi sera fait l’instant d’après ?

Cent poèmes, oups, quand je fais le compte, je suis quelque peu sidérée, je me souviens quand j’étais au lycée, j’avais des notes moyennes jamais plus que 12 sur 20.

La seule fois où j’ai eu un 17 c’est quand on m’a demandé de parler d’un livre qui m’avait touchée, et j’ai parlé du « journal d’Anne Franck », bon, j’ai un peu triché à l'époque, je n’avais pas lu le livre mais vu un film à la télé, mais j’ai su transmettre les émotions que la jeune fille que j’étais à l’époque avait éprouvées devant cette adolescence et cette vie volée par les horreurs de la guerre.

Dans ce que j’écris ici je retranscris ce que je ressens, je ne triche pas, je ne cherche pas à recevoir une bonne note, j’exprime mes envies, mes pensées, souvent mon chat s’installe derrière mon écran, je le caresse de la main, il pose sa tête dessus et je n’ai plus qu’à me débrouiller avec celle qui me reste…. et je me sens en paix…. 

Certains aiment, d’autres détestent, je ne sais qu’une chose, si j’essaie d’écrire juste pour rajouter un poème de plus, juste pour alimenter mon blog, ça ne fonctionne pas, je ne peux  placer un seul mot.

En fait ce n’est que transitoire, comme je suis extrêmement bavarde, lorsque j’en ressens le besoin, qu’une phrase de quelqu’un m’interpelle, que des émotions me viennent, les mots arrivent et s’enchainent et c’est parti, fort heureusement pour moi un clavier d’ordi est nettement plus maniable que celui d’une machine à écrire, même si à force de le martyriser certaines lettres s’en effacent …

Alors il y aura d’autres articles, d’autres poèmes, j’espère pleins d’espoir, mais tout n’est pas rose, il y a des moments où l’on souffre, le bonheur, la souffrance, les larmes, c’est ça la vie et même si parfois on en a assez, elle vaut la peine d’être vécue….