Samedi 24 avril
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Dans une relation qu’elle soit vanille ou BDSM, ce qui est primordial c’est le
dialogue.
Il y a des moments où il faut savoir dire les choses, évidemment les limites sont
faites pour être repoussées mais pas d’emblée, au risque de tout faire foirer.
On peut supporter une montée en puissance des coups portés mais s’ils sont d’emblée
très forts, à l’idée qu’on va devoir supporter cette intensité pendant un long moment, on peut craquer et même douter.
Le dom doit peu à peu amener sa soumise à désirer plus, plus dur, plus fort, chaque
soumise est différente, une femme maso supportera bien plus qu’une autre, sera-t-elle plus soumise pour autant ? Pour certains les femmes masos ne sont pas des
soumises…..
Alors soit l’évolution se fait sans accroc et la soumise n’a pas à exprimer ce
qui la tourmente, soit elle sent que les choses vont trop loin, trop vite, et elle se trouve devant un dilemme :
-ne rien dire car « mon dom sait ce qu’il fait », laisser faire,
en prenant sur elle, en se disant qu’elle va supporter, qu’elle va s’y faire, après tout la méthode COUE ça peut fonctionner…
-exprimer ce qu’elle a ressenti, ce qui l’a dérangée dans ce qu’elle a
vécu.
C’est cette dernière option à laquelle j’ai eu recours dernièrement, et
pourtant ce n’est pas facile de dire les choses surtout si on tient à la personne car on a peur de froisser, de peiner, de voir sa relation s’achever pour un mot de trop ou de provoquer l’effet
inverse de celui qu’on espère, le désir pour celui qui nous domine de nous faire vivre ce que nous ne sommes pas prêtes à supporter pour avoir absolument le dernier mot car « il est LE
MAITRE. »
On s’en veut de n’avoir pas tout supporté c’est pour nous un échec, mais cet
échec est utile finalement car il nous a permis d’avancer et si le résultat de ce dialogue ou non dialogue (le dom peut en effet dire, c’est ça ou STOP) est la fin de la relation c’est que
celle-ci ne devait pas durer, alors autant ne pas persévérer sur cette voie.
Le BDSM s’opère entre adultes consentants, il faut oser parler avec tact mais sans
ambigüité, sinon les non-dits s’accumulent et amènent inéluctablement au mot « FIN » …
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