Lundi 24 août
1
24
/08
/Août
13:05
Cette nuit j’ai eu un moment de découragement comme ça peut arriver à tout un chacun lorsque la vie n’est pas toute
rose.
Il y a des choses dures à supporter et là je ne parle pas de bdsm, je parle de
souffrances morales ou physiques contre lesquelles on ne peut rien faire d’autre qu’accepter et essayer de ne pas flancher car si on le fait ce sont ceux qui s’appuient sur vous qui s’écrouleront
peut être même définitivement .
Alors on a parfois l’impression d’avoir sur ses épaules tout le poids du monde ,
d’où des nuits agitées où l’on se réveille par intermittence, évidemment il y a toujours plus malheureux que soi, combien de fois ai-je pensé au malheur des autres en me disant que je n’avais
vraiment pas de quoi me plaindre en comparaison, mais chacun voit midi à sa porte et il y a des moments où les responsabilités nous écrasent, où l’on voudrait partir sur une ile déserte pour
qu’on nous foute enfin la paix, mais voilà, même si c’était faisable, on ne s’en accorde pas le droit au nom de ces sacro saintes responsabilités, par peur des conséquences si la
personne qui dépend de vous se retrouve sans soutien .
Cette nuit j’ai eu mal, mal dans mon corps par des souffrances physiques bien
réelles même si elles ne sont que le reflet de ma souffrance morale et j’ai craqué, pleuré sur la connerie de la vie, sur le sort qui s’acharne, pleuré sur moi, parce qu’il y a un moment où il y
a un trop plein et où les larmes deviennent libératrices, où on a envie de hurler un bon coup, toute seule , comme un animal blessé mais il est 4 heures du matin et ça ne se fait pas
,
Alors j’ai écrit mon poème et tout doucement je me suis calmée.
C’est parce que j’ai cette souffrance en moi, ces responsabilités qui m’oppressent
dont je n’ai aucun moyen de me démettre que mon refuge c’est ce blog et l’espoir que j’ai d’enfin trouver celui que je recherche, pour vivre des moments à part où j’oublie tout le reste, on peut
me traiter de midinette, de cœur d’artichaut, je m’en fiche car c’est ça qui m’aide à vivre et à ne craquer que quelques instants et pas définitivement.
Je me suis fait traiter dernièrement de demeurée, de pétasse, de gourdasse et de
poufiasse par la même personne qui trouve son plaisir à me mettre ses commentaires odieux sur mon blog et pour être bien certain(e) que je lise ces qualificatifs, il ou elle me les met dans
son pseudo , de son opinion je m’en tape , mais je pense que ces sobriquets lui reviennent en miroir car c’est vraiment se comporter comme tel que de passer son temps à lire de long en large et
en travers ce qu’on trouve détestable.
La vie c’est une saleté parfois et pour en échapper moi j’ai choisi ma voie, je suis
soumise à ma manière mais c’est ça qui m’aide à garder la tête hors de l’eau et ne pas me laisser couler.
Alors si je m’enflamme un peu vite, c’est parce que j’ai ce besoin vital d’oublier
le reste et de me donner à fond pour évacuer ce stress qui me bouffe et si l’histoire s’arrête tant pis, ça valait le coup de m’échapper, de trouver ces bouffées d’air qui sont mon
oxygène.
Je ne ressasse pas quand une relation est terminée, j’essaie d’aller de l’avant, il
y a des choses beaucoup plus graves qui me bouffent déjà suffisamment
Alors oui, je suis une midinette et à la limite c’est ce qui me sauve, parce que
j’ai besoin d’être ailleurs, de vivre mes envies, de rire quand je reçois la fessée, de ne plus penser qu’à moi et à ce que je ressens, comme au temps de mes 15 ans où je ne connaissais pas
encore le poids des responsabilités, où la vie était rose
Derniers Commentaires