Une femme-enfant , une gentille chipie qui
aime être dominée sexuellement et recevoir des
fessées.
Je ne prétends pas être la meilleure des soumises, loin de là , mais je le suis à ma manière.
Juste moi, tout
simplement .......
Ces mots sont ceux que j’aimerais entendre
Ces jeux répondent à mes désirs les plus charnels
Celui par qui j’ai envie de me laisser prendre
Saura-t-il m’apporter ce qui m’est essentiel ?
Etre l’objet de ses délices ou de ses sévices
La harpe dont il sait faire vibrer les cordes
Au fur et à mesure que nos dialogues se tissent
Les différents sujets peu à peu s’abordent
A l’aube de chaque nouvelle rencontre
C’est cette question qui me tenaille
Ce chemin que mon intuition me montre
Va-t-il enfin combler mes failles ?
Ces mots Vous les avez prononcés
Ces jeux Vous avez su les évoquer
Vous à qui toute entière je songe à me livrer
Saurez-vous enfin me rendre soumise comblée ?
Une main sur elle se pose
Des lèvres doucement la frôlent
Son corps et son âme en symbiose
S’ouvrent tout comme une corolle
Offerte à ses doigts à sa bouche
Attentive au moindre de ses gestes
Ondulant vers celui qui la touche
Impudique elle l’est sans conteste
Les yeux perdus dans le lointain
Bien au-delà de ce bandeau
Elle se laisse aller à ses desseins
Comme allégée d’un lourd fardeau
L’homme fait d‘elle son festin
Il tâte, inspecte, il prend il mâte
La femme et la chienne qu’il étreint
Qui crie ou ronronne comme une chatte
Elle est l’objet de ses désirs
Elle aime les maux qu’il lui dédie
C’est un brasier en devenir
Attisé par ses seules envies
Elle s’évade loin de ses tourments
Et laisse son âme vagabonder
Jouet docile de son amant
Pour lui seul elle va tout donner
J’ai un corps et une âme
Une sensibilité à fleur de peau
Au fond de moi couve la flamme
Qui d’un souffle devient brasero
Prendre un corps c’est si facile
Garder une âme l’est beaucoup moins
C’est savoir entretenir cette lueur fragile
Et l’attiser pour qu’elle ne s’éteigne point
L’âme émet ses messages
Et lorsqu’elle s’évade
C’est bien mauvais présage
Car elle y va de ses ruades
Et bientôt c’est le corps
Qui se rebiffe et se refuse
Qui ne veut plus du mot « encore »
Parce que ne pas vibrer ça use
J’ai des rêves et des désirs inassouvis
Des fantasmes d’abandon total
A celui qui saura combler mes envies
En faisant sien mon être intégral
J’ai un corps et une âme
Une sensibilité à fleur de peau
Au fond de moi couve la flamme
Que son souffle saura garder brasero…
Appartenir
C’est vouloir tout donner
Corps et âme se livrer
Ne penser plus qu’à l’homme
Que l’on a pris pour dom
Appartenir
C’est rêver de ses mains
Qui se posent sur nos seins
Qui s’approprient son bien
Chaleur au creux des reins
Appartenir
C’est cette boule au ventre
La flamme qui se concentre
Lorsque l’on pense à lui
Tout le reste s’enfuit
Appartenir
C’est espérer un geste
Qu’il caresse ou moleste
Sentir au fond de soi
L’emprise de sa loi
Appartenir
C’est se laisser guider
Même les yeux fermés
S’ouvrir à ses envies
Grandir même si l’on plie
Appartenir
C’est devenir plus forte
Par ce qui nous transporte
C’est l’abandon de soi
Qui nous plonge dans l’émoi
Appartenir
C’est se sentir liée
Surtout pas entravée
De lui tout accepter
Car il est mesuré
Appartenir
C’est ne pas voir ailleurs
Ce qui peut-être meilleur
Car le bonheur est là
Lovée entre ses bras
Appartenir
De corps comme d’esprit
C’est vivre nos envies
C’est être là pour lui
Même dans les ennuis
Appartenir
C’est être son refuge
Même quand c’est le déluge
C’est soulager ses peines
Et devenir sa reine
Appartenir
C’est en soi tout enfoui
Ça ne fait pas de bruit
C’est un lien invisible
Mais pourtant si tangible
Entre dom et soumise
C’est une question d’emprise
Un lien parfois invisible
Mais pourtant bien tangible
Il est tendre mais sait être dur
Comme paré d’une armure
Il la dresse et la flatte
Elle résiste il la mate
Punition méritée
Par chipie désirée
Dureté de la main
Qui s’abat avec entrain
Puis la voix se fait douce
Quand elle ploie qu’elle dit pouce
Son regard qui la fixe
Maintenant plus de rixe
Puis la main si pesante
Redevient caressante
Les yeux qui foudroyaient
Vont s’éclairer d’un trait
La soumise s’efface
La femme la remplace
Et les jeux amoureux
Succèdent aux douloureux
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