mots et maux

 

DEUX

 

 

Depuis quelques temps le sort s’acharne sur notre couple, ennuis familiaux, décès ou maladie de proches, l’impression de toucher le fond, nous sommes fatigués, plus le cœur à jouer.

On a besoin l’un de l’autre, on s’épaule mutuellement, nous sommes un couple avant tout.

 

Il est là quand je suis prête à craquer, je suis là quand le cœur n’y est pas.

 

C’est parce qu’on est deux que l’on arrive à s’en sortir, plus question de fessée je n’en ai guère l’envie, j’en ai bien reçu une lorsque je n’arrivais pas à remettre la main sur un papier primordial pour certaines démarches… Et pourtant j’avais retrouvé la pochette à élastique où je l’avais placé … mais le document était manquant.

 

Calmement il me posait des questions, cela faisait une demi heure que je tournais cherchant cette maudite feuille, sans essayer d’être rationnelle.

Tranquillement il m’a fait remonter le chemin qu’avait pu prendre cette pochette, moi je ne savais qu’une chose : le papier n’était plus dans sa pochette, j’avais du le perdre, c’était tout ce que je voyais comme explication, et j’avais l’impression que tout s’effondrait autour de moi.

Il éleva le ton, m’ordonna de m’asseoir, et de répondre à ses questions une à une :

-« Où as-tu rangé ce document ? »

-«  Dans cette pochette : mais il n’y est plus ! »

-« Quand est ce que tu as eu le document en main pour la dernière fois ?»  

-« Ce matin quand on a fait les formalités puis je l’ai rangé dans sa pochette dans ce sac en attendant de revenir à la maison »

-« Qu’est ce que tu as fait de la pochette une fois à la maison ? »

-« Je l’ai rangée directement dans mon porte document dans la pochette extérieure »

-« Tu as regardé dans la pochette extérieure ? »

-«Ca ne sert à rien, je t’ai dit que la pochette était fermée j’ai du le perdre à l’hosto !! »

Mais en même temps je passai la main dans la poche extérieure de mon porte document … et trouvai le dit document qui avait du s’échapper de la chemise pourtant fermée.

 

Je le regardai, il se leva me regardant sévèrement : « tu gaspilles ton énergie et tu te crèves à t’énerver ainsi au lieu de réfléchir calmement ! »

Il  me prit le bras et m’entraina vers le lit, je ne voulais pas, il me força à me mettre à genoux et je reçus une fessée monumentale bien plus douloureuse que celles qu’il me donne d’habitude.


Je pleurais  à la fois à cause de la douleur, mais aussi parce que j’évacuais mon trop plein, cette tension qui ne m’avait pas quittée de la journée mais il me répondit avant de me prendre dans ses bras que s’il avait fait cela c’était pour me faire reprendre mes esprits, et, même si sur le coup je n’étais pas prête à le reconnaître, je dois avouer qu’il avait raison.

 

Quand je quittai le réconfort de ses bras, je le vis sourire, il me fit me retourner, vue la chaleur qu’il ressentait au creux de sa paume, il voulait contrôler…et de s’extasier sur les superbes marques qui marbraient mon fessier !!

  

Dim 9 oct 2011 6 commentaires

Je suis partagée, un texte qui me rend triste, vu la situation,  mais qui me fait sourire par sa tendresse et l'amour qu'il dégage.

Bon courage à tous les 2.

LeaLibellule - le 10/10/2011 à 21h00

Merci à toi, ma puce, c'est vrai qu'on déguste en ce moment mais nos liens se resserrent... sans jeu de mots

Ludivine

Salut !! merci pour m'avoir mis dans tes favos !! Je te fais une petite visite...et je vois que ton blog est très intime et les textes de bonne facture !! Félicitations !!

Bises et à bientôt

Bidule - le 20/10/2011 à 22h09

Merci de ce gentil message

Ludivine

BOF.............

HUBERT - le 22/10/2011 à 12h54

En effet .... bof .... mais la vie c'est souvent .... bof

Ludivine

Si la vie c est bof..faut en changer ...et pas rester les deux pieds dans le même sabot

jessica - le 24/10/2011 à 10h41

Aux innocentes les mains pleines..... parce que je n'ai vraiment que trop le choix en matière de sabots .... je vous en cède quelques uns ????

Ludivine

Splendide ! ! !

saskwash - le 10/10/2012 à 11h04

  les marques??? sourire

 

Ludivine

Je suppose que les marques elles aussi devaient être splendides. Mais je voyais surtout l'ensemble du récit. Cette attitude que vous avez l'un envers l'autre. Cette complicité profonde. La façons, la manière dont tu t'es comportée durant et après cette fessée. Je ne trouve pas d'autres mot que "Slandide" pour le décrire.

saskwash - le 11/10/2012 à 09h46

merci à toi de nous deux

Ludivine