mots et maux

  


Il y a deux jours j’écrivais mes peines

Devant les manigances et la haine

J’étais vidée de toute énergie

Me demandant où en était ma vie

 

Je m’accusais d’être trop naïve

Et mes pensées étaient à la dérive

Comment peut-on encore avoir confiance

Quand on nous a plongée dans la méfiance

 

Comment ne pas penser qu’on nous ment

Quand on nous dit les mots qu’on attend

Je me reprochais d’être trop crédule

Je me renfermais dans ma propre bulle

 

En moi régnait cette incertitude

N’y a-t-il ici que turpitude

J’ai été manipulée, humiliée

Dois-je pour autant tout cataloguer

 

Mais il y a des gens sincères

Et mon regard peu à peu s’éclaire

L’optimisme prend le dessus

Ceux qui m’ont bernée ne m’ont pas eue

 

Je tourne le dos à ces sinistres faquins

Qu’ils aillent au bout de leur triste chemin

S’engluer dans leurs propres mensonges

Avec toujours le doute qui les ronge

 

Mes idées noires se défilent

Devant des pensées plus futiles

Et la peine tout doucement

Daigne relâcher ses tourments

 

A l’horizon dans le noir

Je vois se profiler l’espoir

Mes larmes se sont taries

Pour moi vient enfin le répit

 

Le calme après la rage

Bientôt tournée la page

Et demain mes envies

Reviendront en appui

 

Et la biche aux abois

Ira vers qui de droit

Loin de toute traitrise

Devenir sa soumise

 

 

Ven 25 sep 2009 Aucun commentaire