mots et maux
Il y a deux jours j’écrivais mes peines
Devant les manigances et la haine
J’étais vidée de toute énergie
Me demandant où en était ma vie
Je m’accusais d’être trop naïve
Et mes pensées étaient à la dérive
Comment peut-on encore avoir confiance
Quand on nous a plongée dans la méfiance
Comment ne pas penser qu’on nous ment
Quand on nous dit les mots qu’on attend
Je me reprochais d’être trop crédule
Je me renfermais dans ma propre bulle
En moi régnait cette incertitude
N’y a-t-il ici que turpitude
J’ai été manipulée, humiliée
Dois-je pour autant tout cataloguer
Mais il y a des gens sincères
Et mon regard peu à peu s’éclaire
L’optimisme prend le dessus
Ceux qui m’ont bernée ne m’ont pas eue
Je tourne le dos à ces sinistres faquins
Qu’ils aillent au bout de leur triste chemin
S’engluer dans leurs propres mensonges
Avec toujours le doute qui les ronge
Mes idées noires se défilent
Devant des pensées plus futiles
Et la peine tout doucement
Daigne relâcher ses tourments
A l’horizon dans le noir
Je vois se profiler l’espoir
Mes larmes se sont taries
Pour moi vient enfin le répit
Le calme après la rage
Bientôt tournée la page
Et demain mes envies
Reviendront en appui
Et la biche aux abois
Ira vers qui de droit
Loin de toute traitrise
Devenir sa soumise