mots et maux

 

Le pire des tourments, plus terrible que  l’absence.

Dans ce monde cruel,

votre silence.

 Obsédée par mes pensées, oubliée

mais je l'ai peut être mérité.

je  ne peux passer outre, c’est un fait.

Et pourtant j' essaye sans arrêt, de me faire une raison,

je ne  pense qu' à VOUS , ne rêve qu'à  VOUS, et rien qu’à VOUS.

Je me  surprends  à chercher votre regard, à ne voir plus que VOUS.

Et si soudain je vous perds, de vue…juste quelque instant
je m' affole, inquiète et contrariée.

Folle d'espérer de votre part un regard.

un mot tendre

Et de ne trouver qu'un écran vide, glacé depuis déjà si longtemps.

Lorsque seule j'observe dehors, le lever du jour  puis tomber le soir,

je me sens triste, seule, perdue, voilà ce que je suis…rien.

Depuis ce jour fatal ou j'ai eu peur pour vous 

et que je l'ai clamé au monde entier

Que le monde est injuste.

Pourquoi ?Depuis …Liquides, salées, amères, froides gouttes d'eau cuisantes coulent sur mes joues pour noyer le bonheur,

 faisant rougir mes yeux,

Et puis parfois elles sont comme des petits rayons de soleil dans ce ciel si noir, ils leur arrivent d’être radieuses, elles illuminent le plus triste visage, ces larmes qui ne cessent de couler.

Mon cœur est inondé de tristesse, c’est comme un arbre abattu qui en tombant met ses racines à nues, la joie qu’il procurait en agitant ses branches dans lesquelles il abritait  le chant des oiseaux.

Tout s’est tu.

ma faute a t'elle été trop lourde ?

A qui dois-je cette peine ?

à Monsieur qui avait accepté mes excuses ?

à la longueur du chemin que vous avez parcouru avec Monsieur

et qui vous a entraînée très loin , trop loin pour revenir vers moi

Qu’ai-je fait pour mériter, pour subir ainsi votre silence?

 Moi dont le seul désir est de vous  servir ,

de vous donner tout de moi .

 Je me remémore, sans me lasser, jamais,  vos mots si tendres si doux  , votre charme, et votre regard avec son  aura de mystère.

Qui jamais ne me quitte.

 Et soudain quand j’y pense

votre silence et votre absence.

mon cœur se serre

 

 

( Auteur Hélène, avec son autorisation )