mots et maux
Posté le 30/04/2009 à 12:00 par motsetmaux
Il repose le très sollicité, alangui de plaisir, encore englué du rêve précédent. Et j’ai bien envie de l’éveiller.
Serpent ondulant, anticipant la saveur d’une chair convoitée, je glisse vers lui, qui, niché au creux du ventre tiède, poursuit sa nuit. Une main se pose sur mes fesses toujours empreintes d’une rougeur troublante. Ventre contre hanche, mon bras gauche étreint une cuisse ferme tandis que mes lèvres entament une promenade entre bas-ventre et plis de l’aine. Tour à tour effleurant ou pinçant, elles invitent langue et dents à goûter au festin de cette peau si douce qui tressaille, de ces muscles qui roulent et se tendent sous les baisers.
Je tourne autour du membre aimé, prolongeant à dessein l’attente, m’en approchant à presque le toucher puis rebroussant poils et chemin, sans le perdre du regard, souriante de le voir s’emplir lentement de désir. Des vagues de tendresse chaloupent mon cœur face à ses frémissements de vie. Il perle une goutte de rosé que je cueille du bout de la langue avant de l’enserrer à pleines lèvres. Mes muqueuses s’émeuvent de cette peau de soie que je parcours en tout sens, repoussant les chairs frissonnantes, léchant le mince orifice qui distille les prémices d’un savoureux nectar. Dans les soupirs qui emplissent l’air, ma bouche devient un onctueux fourreau qui entoure le membre délicieux, lui imprimant des allées et venues au rythme de plus en plus soutenu. Je le sens qui vibre sous l’assaut, tendu d’un désir qui bouillonne dans ses veines.
Mes papilles, gourmandes, se délectent de ses pulsations, de ses ondes intimes qui le font devenir si fort que je ne peux le conserver tout en bouche. Reprenant mon souffle, je caresse des lèvres le gland écarlate, entre l’envie de déguster sa sève de vie et celle de lui offrir un autre manchon, velouté de désir, où il pourra prendre notre envol. Un regard, un sourire. Je remonte jusqu’à la bouche pour y puiser un baiser.
Et tandis que je me perds dans des yeux de jade, le corps à cœur se poursuit sous le tangage des hanches, dans l’allégresse de nos voix mêlées.
( De Tite Plume, avec son autorisation)
Il repose le très sollicité, alangui de plaisir, encore englué du rêve précédent. Et j’ai bien envie de l’éveiller.
Serpent ondulant, anticipant la saveur d’une chair convoitée, je glisse vers lui, qui, niché au creux du ventre tiède, poursuit sa nuit. Une main se pose sur mes fesses toujours empreintes d’une rougeur troublante. Ventre contre hanche, mon bras gauche étreint une cuisse ferme tandis que mes lèvres entament une promenade entre bas-ventre et plis de l’aine. Tour à tour effleurant ou pinçant, elles invitent langue et dents à goûter au festin de cette peau si douce qui tressaille, de ces muscles qui roulent et se tendent sous les baisers.
Je tourne autour du membre aimé, prolongeant à dessein l’attente, m’en approchant à presque le toucher puis rebroussant poils et chemin, sans le perdre du regard, souriante de le voir s’emplir lentement de désir. Des vagues de tendresse chaloupent mon cœur face à ses frémissements de vie. Il perle une goutte de rosé que je cueille du bout de la langue avant de l’enserrer à pleines lèvres. Mes muqueuses s’émeuvent de cette peau de soie que je parcours en tout sens, repoussant les chairs frissonnantes, léchant le mince orifice qui distille les prémices d’un savoureux nectar. Dans les soupirs qui emplissent l’air, ma bouche devient un onctueux fourreau qui entoure le membre délicieux, lui imprimant des allées et venues au rythme de plus en plus soutenu. Je le sens qui vibre sous l’assaut, tendu d’un désir qui bouillonne dans ses veines.
Mes papilles, gourmandes, se délectent de ses pulsations, de ses ondes intimes qui le font devenir si fort que je ne peux le conserver tout en bouche. Reprenant mon souffle, je caresse des lèvres le gland écarlate, entre l’envie de déguster sa sève de vie et celle de lui offrir un autre manchon, velouté de désir, où il pourra prendre notre envol. Un regard, un sourire. Je remonte jusqu’à la bouche pour y puiser un baiser.
Et tandis que je me perds dans des yeux de jade, le corps à cœur se poursuit sous le tangage des hanches, dans l’allégresse de nos voix mêlées.
( De Tite Plume, avec son autorisation)
Dim 26 jui 2009
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