mots et maux

Posté le 26/04/2009 à 12:00 par motsetmaux









La soumise rêve
Et gémit sans trêve
Couchée dans son lit
Sans aucun habit

Les mains menottées
Les pieds entravés
Toute cette nuit
Il l’a investie

Sans pouvoir bouger
Et sa vue masquée
Sa bouche occupée
Par bâillon bloquée

Elle n’a pu bouger
Il s’est occupé
De lui faire sentir
Le poids de son ire

Sur sa peau marbrée
Et bien colorée
Les traces des coups
Larmes sur sa joue

Il l’a fait souffrir
Plus envie de rire
C’était la sentence
Trop d’impertinence

Puis il l’a laissée
Ainsi attachée
Sans la consoler
Sans même s’en soucier

Elle gémit sans cesse
Seule dans sa détresse
Elle veut bien douleur
Mais aussi bonheur

Elle se sent meurtrie
Elle a tant envie
D’être caressée
D’être câlinée

Elle ne comprend plus
Comment a-t-il pu
Lui faire cela
La mettre si bas ?

Un bruit très lointain
Mais qui est certain
Et qui devient fort
Du sommeil la sort

C’est bien son réveil
Qui comme une abeille
La fait réagir
Voir tout s’évanouir

Maintenant elle se marre
C’était un cauchemar
Elle n’a pas de lien
Elle se sent si bien

Rien ne s’est passé
Elle n’est pas marbrée
Son domi est loin
Oui vraiment trop loin

Et sur son visage
De fille pas trop sage
Un sourire efface
Des larmes la trace….
Dim 26 jui 2009 Aucun commentaire