mots et maux
Posté le 29/04/2009 à 12:00 par motsetmaux
Je suis restée peu de temps avec mon Maître (oups, incapable en ce qui le concerne de retirer la majuscule, pourtant pas de sanction à l’horizon, il faut croire que lui pour moi c’était un vrai, sourire….)
Mais cette courte période restera pour moi un très beau souvenir, fait de découvertes et d’anecdotes que j’ai souvent plaisir à raconter, mais pas à n’importe qui, quand même !!!
Ce jour là donc il m’avait donné rendez-vous au Trocadéro.
- « Vers 21h, pas de sous-vêtements, robe courte, je t’emmène diner dehors et tu y vas à pieds ce n’est pas loin de chez toi, ça ne te fera pas de mal de marcher »
Pendant 1 heure je réfléchis à ma tenue car j’avais une idée en tête…. Et ce fut le déclic, la petite robe violette décolletée à bretelle conviendrait à merveille, avec mon châle dans les mêmes tons ce serait parfait, et je souriais aux anges en imaginant sa réaction devant la petite mise en scène que je lui préparais pour le moment de notre rencontre.
Il me faut normalement au plus 10 minutes pour parvenir au Trocadéro , et moi qui ne suis pas un modèle d’exactitude , je rajoutai 3 minutes pour la descente des 5 étages de mon escalier, dur, dur, d’habiter en étage élevé quand on vous refait intégralement l’ascenseur.
Ça devrait le faire....
Après avoir vérifié et fait en sorte que mon intimité soit bien lisse (représailles assurées si ce n’était pas le cas), je pris un bain, toujours pensant à mon petit plan.
Pas bien méchant mon plan, juste envie de l’exciter un peu, vous allez vite comprendre...
Quelques jours auparavant, je l’avais senti intéressé dans sa réponse à un post où j’évoquais l’un de mes jouets, dans la rubrique sex-toy d’un forum qui venait de se créer mais qui s’est éteint rapidement par l’abandon de ses créateurs (au bout d’un mois j’avais 3 fois plus de messages à mon actif que ceux-ci qui avaient manifestement fini par confier leur bébé, ce forum, aux objets perdus…..)
Quel dommage d’abandonner ce qu’on a mis son cœur à créer ! Pour le moment mon bébé à moi se porte à merveille lui, je le nourris bien (mon blog, pas mon chat, faut que vous me suiviez quand même !!!!)
Mais revenons à mon petit plan (je vous l’ai dit, il faut me suivre…!)
Le fameux jouet , il s’agit d’un petit œuf vibrant muni à sa base d’une barre en plastique incurvée qui permet de le maintenir en bonne et due place par le slip que vous portez et qui est actionné par une télécommande à fil (ce fut mon premier achat , je voulais déjà tester avec fil avant d’acheter sans fil), j’en ai d’ailleurs déjà parlé dans mon récit « un rendez-vous très particulier » , eh oui , la petite coquine de l’histoire c’est bien moi mais à l’époque où j’écrivis ce récit je parlais à la troisième personne , par pudeur, comme si c’était une autre , je ne me prends pas pour Monsieur Alain Delon, moi !!!!
Comme je vous l’ai dit, normalement, la barre en plastique incurvée maintient l’œuf en place, et la télécommande présente à son dos une pince qui permet normalement de l’accrocher quelque part sur vous.
Pour l’accrocher, je ne me faisais pas de souci, le décolleté de la robe ferait parfaitement l’affaire et personne ne se rendrait compte de rien puisque le châle, négligemment (tu parles !!) croisé sur la poitrine cacherait cet objet aux yeux des passants qui me croiseraient.
Pour la barre, je me disais, que ça ne devrait pas être trop difficile, je n’aurais qu’à marcher les cuisses bien serrées.
J’avais calculé 10 minutes + 3 pour les escaliers, j’en rajoutai 5 au cas où Andy mon chat me joue un tour à sa façon, il n’en fut rien donc j’étais dans les temps, toute fière, moi qui suis toujours en retard de quelques minutes, pour une fois je serais pile à l’heure, soirée idyllique en prévision.
Je vous passe la descente des 5 étages juchée sur mes sandales à hauts talons avec l’instrument en place (vous avez déjà essayé de descendre un escalier en serrant les cuisses ??)
J’arrivai cependant à réaliser cela en 3 minutes, m’arrêtant au départ toutes les 2 marches pour remettre l’objet qui s'échappait de son logement, pour finir par me résoudre à descendre le reste de l’escalier une main calant l’œuf récalcitrant, priant le ciel que personne n’ait l’idée saugrenue de prendre l’escalier à ce moment là et écroulée de rire devant le ridicule de la situation où mon esprit machiavélique m’avait placée.
Ouf, j’étais toujours bien dans mon timing !!!
Dans la rue, je déchantais , facile de croire qu’on peut jouer les mannequins sans avoir pris de cours de déambulage, cuisses serrées ...
Je ne compte pas les nombreux arrêts que je dus faire, les gestes que je voulais naturels en planquant ma main qui remettait mon capricieux en place derrière mon sac à main. Je ne suis pas exhibitionniste en public, je m’arrêtais en simulant la contemplation la porte d’entrée d’un immeuble, le temps que celui ou celle qui me croisait s’éloigne et je procédais au replacement sous couvert de mon sac.
Au départ si j’avais 5 minutes de rab je mis non les 10 minutes prévues mais bien 20 pour arriver devant l’esplanade du Trocadéro où je cherchai désespérément des yeux mon Maître sans le trouver, j’avais si vous avez bien suivi 5 minutes de retard, horreur !!!
« Pauvre folle, toi et tes idées saugrenues, tu as gagné, il est parti pour te punir, ça t’apprendra !! »
Je pris mon portable et fébrilement lui adressai un sms : « Où êtes-vous ??? »
La réponse vint immédiatement par sms : « tu descends les escaliers sur la droite au bout de l’esplanade je suis sur un banc face à la tour Eiffel »
Encore des pas à faire avec cet engin de malheur coincé tant bien que mal là où vous savez et en plus il m’annonçait des escaliers, dans ma tête ça travaillait à toute vitesse , je savais qu’il allait relever mon retard !!
Je me précipitais , c’est un grand mot vu les difficultés à me déplacer que je vous ai déjà relatées et descendis le plus naturellement possible les quelques marches qui me menaient à mon Maître qui m’attendait tranquillement installé sur son banc plongé dans le spectacle de notre tour éclairée de bleu en l’honneur de l’Europe .
Quand je parvins à ses côtés, il tourna la tête , me regarda froidement et m’accueillit d’un glacial : « tu es en retard !!»
Je restai debout et l’air décontractée, lui répondis : « mais vous aviez dit vers 21heures et pas à 21 heures »
J’attendis en tremblant intérieurement sa réaction (mon Maître avait de l’humour certes, mais pas certain que ma remarque soit à son gout….)
Sa réponse fut « Et à combien estimes-tu en pourcentage de temps la différence entre vers 21 heures et à 21 heures ?»
Comme je ne répondais pas me disant que j’avais déjà certainement un peu forcé la dose , il continua : « Si on estime à 10% cette différence et qu’il y a 60 minutes dans 1 heure nous allons dire que tu as 6 minutes d’écart possible en plus ou en moins » (Vous avez vu , il sait bien compter , mon Maître !!)
Si vous comptez les 30 secondes de mon sms pour lui demander où il était, j’étais pile dans les temps, OUF!!
Mon Maître, qui était juste, clôt alors le sujet en me disant que pour cette fois ci il passait l’éponge car il estimait avoir commis l’erreur de ne pas mesurer plus ses instructions me promettant que dorénavant les rendez-vous seraient à un horaire précis sans débattement autorisé et il me dit de venir m’asseoir à ses côtés, ce que je fis évidemment en prenant soin d’écarter légèrement les genoux comme toute bonne soumise se doit de le faire.
Nous étions en train de deviser sur la beauté de la tour Eiffel , mon œuf toujours bien au chaud, quand il se tourna vers moi et je sentis sa main se glisser entre mes cuisses, pour finir par rencontrer la barre de maintien (si on veut mais il faut un slip pour ça !!!) de mon coco vibrant qui pour le moment contrairement à moi ne vibrait pas encore.
Il s’interrompit et, d’une voix dure , me dit « Qu’est ce que c’est que ça ? »
Mal à l’aise devant son ton, je lui répondis d’une voix blanche : « mon œuf vibrant, je pensais que ça vous ferait plaisir , j’ai la télécommande à votre disposition, là » , en décroisant mon châle dans l’espoir de l’amadouer à la vue de la télécommande installée entre mes seins.
Je ne peux vous décrire mon désarroi quand il me répondit tout aussi durement : « est-ce que je t’ai demandé quelque chose à ce propos ? »
Je lui répondis , encore plus mal « Non »
-« NON, QUI ??? »
-« Non, Maître »
-« Retire-moi ça tout de suite »
Tout mon beau plan s’était effondré, je me sentais plus bas que terre, et dire que j’avais tant enduré pour arriver jusqu’à lui ainsi parée !!!
Malheureuse, mais soumise je lui répondis « Oui, Maître » , en retirant mon coco qui décidément ne vibrerait pas ce soir, tirant sur le fil de la télécommande.
Je rangeai le joujou interdit dans mon sac en m’engueulant intérieurement pour mon initiative malheureuse…
Mon Maître prit alors quelque chose dans la poche arrière de son jeans, me dit d’écarter un peu plus les cuisses, et je sentis l’objet s’approcher de mon entrejambe.
C’était quelque chose de doux, de forme ovale, mais qui me sembla énorme et très rigide lorsqu’il l’appuya à l’entrée de ma fente.
-« Qu’est-ce que c’est ? », osais-je demander, un peu contractée quand même.
-« Ne pose pas de question, laisse toi faire »
Et il plaça l’objet en le poussant au fond de mon intimité, je sentis bien que le passage se faisait un peu difficilement mais ne dis rien, l’orage était passé…
Il me fit me lever, nous descendîmes les marches nombreuses jusqu’à l’avenue où il avait garé sa voiture, finalement j’étais bien contente que mon coco vibrant soit dans mon sac, je ne sais comment j’aurais pu y arriver à l’allure où mon compagnon marchait car je ne suis pas grande mais lui, si !!!!
Nous montâmes en voiture et il m’emmena dans un petit restaurant dans le quartier Monge où nous devisâmes comme un couple normal , j’étais bien , je ne sentais même plus à cet objet dont je me demandais bien ce que ça pouvait être.
A la sortie du resto, en marchant vers la voiture garée tout près , il me demanda: « tu n’es pas gênée dans ta marche? » et je dus lui avouer qu’en fait je ne sentais plus l’objet (dans ma tête , j’étais persuadée que c’était quelque chose qui devait se dégonfler et même être résorbable à la vitesse grand V , même si ça me semblait peu plausible , c’était un fait , je ne le sentais plus !!)
J’étais cependant un peu inquiète, qu’avait-il donc placé dans mon intimité et comment allait-il le récupérer ???
La réponse vint très vite après avoir remonté mes 5 étages à pieds suivie de près par mon Maître qui au passage me flattait les fesses nues de ses mains.
Il s’installa sur le divan, me fit me coucher en travers de ses genoux pour m’administrer une fessée qui me laissa pantelante .
Puis il me demanda de m’agenouiller devant le divan , j’appuyai ma tète sur le siège devant moi , m’attendant à ce que sa cravache remplace sa main , mais en fait , c’était toujours sa main qui s’occupait de moi , je la sentis me caresser les fesses puis se diriger vers mon intimité (je dois dire que j’avais complètement oublié l’objet mystérieux qu’il y avait introduit avec une certaine difficulté).
Je commençai à me crisper quand je sentis qu’il était en train de fourrager (je n’ai pas d’autre mot qui me vienne à l’esprit) et je réalisai alors qu’il était en train de vouloir retirer l’objet de son emplacement.
Au bout d’un temps qui me sembla interminable et où je commençai à me faire un film, m’imaginant atterrissant aux urgences pour annoncer à l’interne de service qu’il fallait m’extraire cet occupant gênant, il finit par me dire d’une voix un peu ennuyée « je n’y arrive pas, ne t’inquiète pas, s’il le faut je te mets un spéculum ».
Un spéculum, pensais-je, non, mais ça va pas, je suis étroite moi, et j’ai horreur de ces engins de malheur, quand je vais chez mon gynéco, il se marre toujours parce que je réclame un spéculum de vierge (et oui il y a plusieurs tailles, peut-être pas dans les plastiques jetables, mais dans les métalliques, au moins vous aurez appris quelque chose aujourd’hui !!!).
Je le suppliai de me laisser tenter d’évacuer l’objet aux toilettes.
Il me dit « Va, si tu y tiens, mais ça m’étonnerais que tu y arrives »
Vous parlez d’un encouragement, pff !!
Et la vaillante Ludivine se dirigea vers les toilettes en priant le ciel (ça fait la deuxième fois dans la soirée, je vais vraiment finir par me faire bonne sœur…. une bonne sœur soumise ça existe ??)
Je m’assis sur le trône (joli mot quand même), je mourrais aussi d’envie de soulager ma vessie, ce que je fis, quand soudain, je sentis l’entrée de mon intimité s’ouvrir et l’objet toujours aussi gros qu’au moment de son introduction, se fraya un passage pour finir par tomber en heurtant violemment le fond de la cuvette.
Le choc sur la porcelaine fit un bruit très fort dans le silence de la nuit et j’entendis alors un éclat de rire tonitruant en provenance du salon, c’était évidemment mon Maître hilare qui ne s’attendait nullement à ce que j’expulse ce qui en fait était un œuf en obsidienne de belle taille.
Il fallait maintenant le récupérer et je n’osais tirer la chasse de peur qu’il soit entrainé et bouche la canalisation (vous me voyez dire, l’air candide, monsieur le plombier, c’est mon chat, il a du jeter l’œuf dans les toilettes et tirer la chasse pour masquer son forfait !!!)
Je ne suis pas uro du tout, je vous le rappelle, décidément j’en voyais de toutes les couleurs cette soirée là !!
J’eus quelques frayeurs quand, un tantinet dégoutée ,même si c’était ma propre urine, je dus récupérer l’œuf au fond de la cuvette (je dois concéder à mon tortionnaire qu’il me proposa de le faire, ce que je refusai tout net), car cet œuf était non seulement de belle taille mais aussi d’un bon poids et après l’avoir récupéré , je tirai la chasse en espérant n’avoir pas cassé la porcelaine de la cuvette , il n’y eut pas de fuite et une fois vérifié,le fond de la cuvette s'avéra avoir supporté sans dommage le choc d’un objet non prévu dans le mode d’emploi des WC.
Je lavai l’œuf, le séchai et vins le rendre à son propriétaire en lui disant : « La prochaine fois prévenez moi que c’est aussi lourd , parce que je protégerais le fond de ma cuvette avec une éponge !!! »
Sam 25 jui 2009
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