mots et maux
Posté le 10/05/2009 à 12:00 par motsetmaux
Si je peux être assez pudique en public, ce n’est guère le cas en privé.
A partir du moment où je suis avec mon amant qu’il soit d/s ou vanille, les inhibitions disparaissent, mais ce n’est que depuis que j’ai des relations d/s que je ne vois pas d’inconvénient à ce qu’il me photographie, sous l’angle qui lui convient, à la seule condition qu’on ne voit pas mon visage car toute naïve que je puis être , je n’oublie pas que même si on m’assure le contraire et que je pense pouvoir réellement le croire, il est possible que je me trompe et que les dites photos se retrouvent ensuite sur le net ou exploitées dans un autre sens .
J’ai assisté dernièrement à une soirée élastique où 2 soumises n’avaient pour atours qu’une laisse et un collier, elles étaient hyper naturelles comme détachées du regard des autres et je dois dire que le contexte de la soirée et leur indifférence faisait certainement que les gens n’attachaient pas grande importance à leur apparence.
Personnellement je serais incapable de me dénuder autrement qu’en privé par pudeur, et quelque part j’ai été admirative devant ces 2 femmes qui étaient capables d’un telle exhibition, je pense que certaines aiment cela, qu’elles aiment sentir le regard des autres sur elles, même si elles donnent l’impression qu’elles y sont indifférentes ,que d’autres le sont réellement car elles sont natures, je ne leur ai évidemment pas posé la question car j’aurais trouvé ça déplacé même si l’idée m’en était venue.
J’en ai parlé récemment avec un dom , qui m’a dit que pour lui l’intérêt était la gêne génératrice d’excitation pour la soumise amenée à s’exhiber et que sans cette gêne, il ne trouvait personnellement plus d’intérêt à son exhibition.
Il me raconta comment il s’était amusé à provoquer la gêne de sa compagne, qu’il amenait peu à peu à la soumission en lui achetant une jupe très courte, lui encombrant les mains de paquets et la faisant marcher ainsi parée bien en avant de lui en plein vent afin qu’elle soit gênée à l’idée des passants qui pouvaient apercevoir sa petite culotte quand le vent soulevait sa jupe….
Je me souviens de ma rencontre avec celui qui fut un temps mon Maître, après de nombreux échanges très longs sur msn, je suis venue le chercher à la gare Montparnasse à son retour de vacances, il m’avait ordonné de me présenter en robe courte sans slip en dessous.
Je me souviens de ma gêne quand je dus prendre l’escalator avec ma robe dont le volant bougeait au vent, encore amplifiée lorsque je réalisai qu’un homme s’était engagé dans l’escalier et qu’il se trouvait 3 marches plus bas, je ne pus m’empêcher de plaquer ma robe pour empêcher le volant de bouger, heureuse que mon Maître ne m’ait pas vue , d’un geste qui en fait ne pouvait qu’attirer le regard de l’homme si ça n’avait pas déjà été le cas.
Cette gêne était latente pendant que je l’attendais au bout du quai, j’avais l’impression que tout le monde savait alors qu’évidemment ce n’était pas visible .
Quand je me retrouvai aux côtés de mon maître à marcher et prendre un autre escalator, cela n’avait plus aucune importance puisqu’il était à mes côtés comme si cela m’isolait du regard des autres…
Sam 25 jui 2009
Aucun commentaire