mots et maux



Posté le 06/05/2009 à 12:00 par motsetmaux



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Je déteste le mot dressage, à l‘image de N° 5 criant dans la série « Le Prisonnier » : « Je ne suis pas un numéro, je suis un homme », moi, je dis haut et fort : « Je ne suis pas un animal, je suis un être humain … »

Je veux bien à la rigueur accepter le mot éducation, après tout, la fessée fait bien partie de l’éducation anglaise, mais qu’on ne me parle pas de dressage et encore moins de dresseur !!

J’ai du mal à comprendre comment certains maîtres peuvent confier leur soumise à fin de dressage à d’autres et les laissent ainsi à leur merci quelquefois même sans aucune restriction.

S’ils ne sont pas capables de s’occuper eux-mêmes de leur soumise, c’est à mon sens qu’ils abandonnent déjà un peu de leur emprise sur elle et la livrer ainsi entre les mains d’un autre c’est aussi qu’ils ne tiennent pas tant à elle, que pour eux ses signes d’abnégation sont plus importants que de savoir qu’ils viennent de la livrer à quelqu’un qui peut la détruire tant physiquement que moralement.
Et qu’on ne me parle pas de la fierté de la soumise de s’être montrée digne de son maître en supportant les sévices d’un autre ou encore de la fierté du maître devant la résistance de sa soumise.
Si je peux admettre que ce soit le crédo de certains, ce ne sera jamais le mien !

Cette opinion n’engage que moi, chacun vit sa relation comme il l’entend et si la soumise et le maître sont d’accord pour ça, je le respecte mais ce n’est pas pour moi !

Sam 25 jui 2009 Aucun commentaire